Quand une loi du jeu (particulièrement la loi 12) est appliquée avec une «grande» fidélité de sa stipulation rédactionnelle, c'est à ce moment que les puristes, après avoir tout compris, émettent cette observation : la mise en évidence de son esprit. Lors de l'application des lois du jeu, la plus grande problématique que rencontre un arbitre, dans l'exercice de sa délicate et non moins exaltante mission, réside dans le fait de se mettre au diapason de la réflexion du législateur qui a puisé profondément dans tous ses sens pour «produire» un ordre chronologique de lois édictées pour le bien d'une pratique saine et à plus d'un titre prolifique.
L'arbitre doit faire une bonne lecture, voire une interprétation «saine et logique» par un effort d'analyse des lois, pour s'intégrer sans encombre dans le processus d'un jeu stratégique, très tactique, devenu compliqué et mathématique. C'est à l'arbitre éclairé, bien formé, conscient de son influence sur le jeu et surtout clairvoyant pour participer à faire évoluer un jeu de plus en plus attrayant, de veiller à ne pas s'égarer en appliquant comme un esclave ses textes, en cherchant à justifier toutes les décisions en leur trouvant de faux prétextes.
Le consensus dégagé par tous les acteurs de la sphère footballistique mondiale stipule qu'un arbitre tisse sa notoriété par sa probité, son sens d'équité, sa moralité mais surtout par ses facultés d'interprétation des lois du jeu. Si ces lois du jeu sont appliquées «aveuglement» en ne s'attardant que sur leur aspect «sanction», ces abus faciliteront l'accès dans le gouffre vicieux de l'autoritarisme. L'assimilation de l'esprit des lois par celui censé les appliquer en est la solution. Ne dit-on pas que les lois ne valent que par leur esprit '
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Posté Le : 17/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salim Oussaci
Source : www.elwatan.com