Algérie

Sétif : Une ville sans passages pour piétons



la nouvelle assemblée communale de la ville de Sétif hérite d'un cadeau empoisonné. Sa mission sera tout sauf une simple sinécure. Pour redorer le blason d'une ville mise en «quarantaine» des années durant, les nouveaux locataires de l'hôtel de ville vont devoir travailler nuit et jour, même le samedi, et mobiliser l'armée des agents communaux inscrits aux abonnés absents tout au long de la précédente mandature n'ayant rien fait pour améliorer un tant soit peu le cadre de vie du citoyen.Le contribuable n'est sollicité que durant les campagnes électorales. Effectivement, la tâche des nouveaux élus s'annonce compliquée et complexe à la fois. Sachant que la gangrène n'a épargné aucun secteur de la vie d'une agglomération jetée en pâture par de faux représentants, qui avaient le moins que l'on puisse dire, la tête ailleurs. Pour preuve le slogan «Sétif, ville belle et propre» est rangé au placard. Il en est de même des espaces verts et la signalisation routière. Point important dans le plan de circulation d'une cité, les passages piétons devant atténuer l'ardeur des automobilistes et permettre aux piétons de circuler d'un côté à un autre en toute sécurité n'est plus le fort d'Ain Fouara.
La question a été éludée par les «auditeurs» compliquant ainsi l'existence des usagers de la route sous l'emprise des engins roulants. Pénalisant à plus d'un titre, cet état de fait incommode les piétons. «La négligence des services de la commune ne se rendant pas compte du tort fait aux passants obligés de subir la loi de certains chauffards ne respectant pas le code de la route est à l'origine de nombreux accidents de la circulation routière. Ce problème est la partie émergée de l'Iceberg. Il résume à lui seul la décadence de Sétif. La lamentable situation vous donne le tournis.
Comme l'espoir fait vivre, nous espérons que les nouveaux élus ne rééditeront pas la copie de leurs prédécesseurs», diront sans dépit de nombreux piétons rencontrés non loin du lycée Mohamed Kerouani, l'un des coins névralgiques de l'antique Sitifis. Au lieu d'utiliser la «Sinyrl», le bon choix des cités bien gérées, la municipalité préférait un produit éphémère. Même le «maquillage» n'est plus de mise au niveau du réseau routier de la capitale des Hauts-Plateaux, éventré de partout.
Retapés à coups de milliards, des tronçons présentent des malfaçons et mille et un défauts. Réhabilitée, il y a peine une année, la chaussée de la cité Cinéstal, non loin des laboratoires Maout, fait les frais du bâclage. Le bitumage de la dernière minute occulte aussi bien les fossés que les normes. Ainsi, la majorité des routes de l'agglomération n'ont pas la forme de toit, consignée pourtant dans les cahiers des charges. Elle n'est donc pas pourvue d'une pente transversale devant éviter la stagnation des eaux pluviales sur la chaussée.
Ce point est à l'origine de la transformation de nombreux axes routiers de la ville en piscine, perturbant fortement la circulation routière. Réglementée pourtant par un décret présidentiel, clair comme l'eau de roche, l'installation des dos d'âne de 4 mètres de longueur et de 10 cm de hauteur n'obéit à aucune norme à Sétif, où le service technique ayant laissé de côté les réflexes de la «maintenance» a désormais du pain sur la planche.
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