Algérie

Sétif : Un square squatté par des dealers



Implanté en lieu et place d'une ancienne structure administrative datant de l'ère coloniale, le square devant «égayer» l'environnement des anciens Palais de justice, du Groupement de la gendarmerie, du CEM Zerrouki Kheira et d'un coin de Zkak Etamara (la rue des marchands de dattes), l'autre aile du vieux Sétif tombant en ruine, ne fait plus le bonheur des riverains, des élèves de l'établissement précité et des visiteurs de la ville sachant que ledit espace se trouve à quelques pas de la célèbre Aïn Fouara.Squatté par les dés?uvrés et des petits dealers vendant et commercialisant des produits prohibés (drogue et divers psychotropes), l'endroit a été, le moins que l'on puisse dire, dévoyé de sa vocation première. Craignant pour leurs enfants et pour les collégiens, des habitants tiennent à dénoncer les pratiques de cette faune de délinquants qui ne s'en privent pas. «La beauté et la quiétude du site ont été massacrées par ces quidams transformant le square en un lieu de débauche et de commerce de drogue. Ne jugeant pas utile de lui affecter des gardiens pour l'entretenir, le préserver et le protéger, la commune a failli. Par peur des nouveaux maîtres des lieux pour lesquels tout est permis, les personnes âgées à la recherche d'un lieu pour lire un journal ou prendre de l'air et permettre le cas échéant à leurs petits-enfants de profiter de cette aire ne s'aventurent plus. Car ce n'est plus un endroit de convivialité ou de détente», nous confient des riverains confus et dépités à la fois.
Et de renchérir : «Nous avons vraiment peur pour nos enfants et pour les élèves. On ne peut laisser les voyous polluer l'environnement d'un établissement scolaire. Franchement, la situation est invivable. C'est pour cette raison qu'on étale le gravissime problème sur la voie publique. Nous demandons l'intervention des autorités locales pour que l'espace retrouve sa vocation première et mettre fin aux pratiques de ces délinquants. Une présence permanente des agents de l'ordre, comme c'est le cas du côté des lycées Kerouani et Gaid, où les délinquants ne rodent plus, est plus que souhaitable. Pour l'intérêt général, les dealers doivent être chassés», maugréent nos interlocuteurs pour lesquels il ne fait plus bon vivre dans cette partie du vieux Sétif.
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