Sétif : Un souk el fellah à l'abandon

Occupant une grande superficie au c?ur de la cité Yahiaoui, appelée communément «Tandja», le souk el fellah, une grande superficie des ex-Galeries algériennes, est fermé depuis la liquidation de cette entreprise.Exposé aux aléas du temps et aux «convoitises», cet espace capable de générer de l'emploi et des activités rentables et bénéfiques pour la collectivité ne dérange personne. Se chiffrant en milliards de dinars, le manque à gagner enregistré par son inexploitation influe négativement sur les caisses de la collectivité.
La tentative de le transformer en marché de proximité puis en locaux commerciaux n'a pas obtenu le résultat escompté. Au grand dam des habitants de Tandja, notamment les jeunes ne manquant pas d'idées.
Ces derniers voudraient redonner une deuxième vie à l'endroit, en l'aménageant en une grande salle de sports, faisant défaut dans ce grand quartier populaire de l'agglomération. «Il ne faut plus se voiler la face, car la reconversion du souk el fellah a échoué.
On n'a pas le droit de laisser moisir éternellement un bien public qui a coûté beaucoup d'argent au trésor public. L'interminable fermeture d'une telle structure n'arrange personne», révèlent à El Watan des jeunes de Tandja. Et d'enchaîner : «Sa transformation en une salle de sport peut non seulement le rentabiliser, mais rendre d'énormes services à des centaines de jeunes privés d'un espace de loisirs et de divertissement.
Avec des aménagements peux coûteux, on est en mesure de transformer un coin en salle dédiée aux sports collectifs alors que l'autre partie fera office d'un terrain de football en salle. Tout le monde sera gagnant dans l'affaire, notamment la municipalité, laquelle aura l'opportunité d'engranger des recettes par le biais de la location des créneaux horaires aux futurs utilisateurs.
La concrétisation d'un tel projet sera à n'en pas douter une véritable bouée de sauvetage pour la jeunesse de Tandja. Les autorités locales sont interpelées pour régler le problème de la structure délaissée», précisent nos interlocuteurs, attendant avec impatience une réaction des responsables concernés.