Algérie

SETIF Un couple condamné à mort


Les faits remontent au 24/06/2003 à 19 heures 30 mn, lorsque les servicesde la police d'Aïn Azel sont avertis de la présence d'une tête décapitée aulieu-dit Oued Knif, près de la zone industrielle.Dépêchés sur les lieux, les éléments des services de la sécuritédécouvrent, à proximité de la tête signalée, un sachet noir contenant desrestes de poils et la carte d'identité nationale d'un dénommé L.F. Durant lamême journée, un dénommé B.Z débarque au centre de la police pour leur signalerla découverte d'un membre d'un corps humain près duquel se trouve une valise.De nouveau sur d'autres lieux, les policiers découvrent encore deux autresmembres et une chaussure à l'intérieure d'une valise. Après enquête, il ressortque le corps identifié appartient au dénommé L.F qui faisait l'objet d'un avisde recherche lancé par sa femme 24 heures auparavant. Convoquée pourl'identification, l'épouse de la victime B.Z accompagnée de son acolyte B.R nese doutait pas qu'ils allaient tomber dans le piège. En effet, les traces de sang dela victime étaient encore présentes sur la chemise à B.R attirant l'attentionde l'un des inspecteurs de police qui sur le champ avait procédé à la techniquedite «d'attaque écossaise», pour fragiliser le dénommé B.R qui, d'ailleurs, netarda nullement à avouer leur forfait. L'homme ne tarda pas, malgré le couragequ'il a tant mis à profit lors de l'accomplissement de l'un des plus odieuxcrimes, à cracher le morceau, «je l'ai tué, elle le sait, si je l'ai fait c'estparce qu'elle me l'a demandé» révèlera R.B devant les services de la police deAïn Azel. Placé sous mandat de dépôt, jugés et puis condamnés à la mort parpendaison les deux criminels se pourvoient en cassation auprès de la coursuprême. Au cours de leurs procès, quatreannée plus tard, et malgré les déclarations contradictoires que la mise encause la dénommée B.Z épouse de la victime B.R avoua à l'assistance stupéfaiteles détails de la scène du crime. Guettant la victime dans sa maison, Rabahavouera qu'il a tué feu L.F en lui plantant deux coups de couteaux dans leventre. Suite à quoi ils se mirent tousles deux à décapiter le corps de la victime et à dissimuler ses membres dansdes sachets en plastics qu'il révèle, s'être lui-même chargé de jeter dans lanature. Pendant la séance de jugement, le ministère public requière la peine demort aux deux complices. Après délibérations, la cour d'assises a prononcé lapeine de mort à l'adresse des deux mis en cause.
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