117 nouveaux casd'atteinte par le VIH du Sida viennent d'être signalés par l'association«Science et Vie» de l'université de Sétif, par la voix de son président. Unnombre qui vient grossir le lourd bilan faisant état de plus de 2.330 casrecensés à l'échelle nationale.Ainsi, le nombretotal des personnes atteintes frise, désormais, 230 cas pour la seule wilaya deSétif où la population sexuellement active dépasse le cap de 1 million depersonnes.Pour lesspécialistes et les médecins praticiens, il s'agit là d'un SOS lancé à toute lapopulation qui se doit, aujourd'hui, de prendre au sérieux le principe de lavigilance lequel nécessite de dépasser le stade des tabous et de mieuxmédiatiser les moyens de lutte contre la propagation de ce fléau. D'après lesrévélations du professeur Abdelmadjid Lecheheb, chef du service des maladiesinfectieuses au CHU de Sétif, le premier cas diagnostiqué remonte à 1986, etqu'il s'agissait d'un jeune étudiant en 5e année de médecine contaminé enFrance lors d'une opération à coeur ouvert, faite quelques années auparavant.Et de rappelerque le mode de contamination par voie sexuelle demeure le plus courant et designaler que l'infection VIH/Sida comporte une connotation qui tourne autour dusexe et que par voie de conséquence, les gens n'en parlent que peu ou pas dutout, d'où la plus grande problématique pour en déceler les cas éventuellementtus où parfois ignorés par les personnes infectées.Pour le PrLecheheb, la pandémie du Sida qui progresse à pas de géant à travers le monde,fait que ce fléau dévastateur devrait être considéré comme l'affaire de tous etpas seulement celle de la santé, notamment les collectivités locales qui sedoivent de mettre en oeuvre un plan d'action pour baliser les risques liés à lapratique sexuelle. Sur ce même point, un sociologue nous indiquera que laréglementation de la pratique sexuelle, jadis pratiquée en Algérie, était unmoyen efficace de prévenir les maladies sexuellement transmissibles par lebiais d'un système de contrôle médical périodique.A signaler, qu'endépit du travail de fourmi et des efforts très louables déployés par la brigadedes moeurs, le phénomène de la prostitution ne cesse de proliférer etd'atteindre le coeur même des cités et des lieux de commerce.
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Posté Le : 12/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Z S Loutari
Source : www.lequotidien-oran.com