Algérie

Sétif : Les travailleurs de la commune durcissent leur mouvement



L'hygiène au niveau de la capitale des Hauts-Plateaux s'en est également ressentie. L'agglomération croule sous des tonnes d'immondices et de déchets jonchant rues et ruelles. Pour rappel, la révision de l'actuelle grille des salaires et du statut particulier des personnels de la commune et des corps figure en pole position de la plateforme des revendications. Les revalorisations du salaire de base et des différentes primes et des indemnités sont les autres principales causes du mouvement. La rémunération des heures supplémentaires et l'intégration des contractuels et agents activant dans le cadre du filet social n'ont pas été omises par les travailleurs décidés à  aller jusqu'au bout. L'annulation de la loi obligeant le contractuel à  démissionner avant de prendre part à  tout concours de recrutement ainsi que la prise en charge des doléances des femmes de ménage de la collectivité soumises aux diktats des responsables, sont les autres revendications des grévistes qui veulent créer un syndicat autonome. Les travailleurs de Harbil, Bougaa et Aïn Roua ont, pour les mêmes motifs, emboîté le pas à  leur collègues du chef-lieu de la wilaya. Par ailleurs, les mauvaises conditions de vie ont poussé les habitants Beni Djamati, dépendant de la commune de Beni Chebana, daïra de Beni Ouartilane, à  exprimer, hier matin, leur ras-le-bol.
 


nous avons lutter contre le colonialisme francais qui nous exploitait nous lutterons contre ceux qui nous affament aujourd'hui en nous coupant du monde -nous ne voulons ni vivre a alger ni demenager a setif centre ville -l'algerie profonde gronde et se fera entendre -nos revendications sont clairs ,nous exigeons que les budgets alloués aux infrastructures sur beni djemati et la region de beni chebana ,beni ourtilene soient debloqués et que les travaux soient realisés dans les plus brefs delais pour ce qui concerne le gaz et la rehabilitation des routes - nous exigeons le desenclavement de la zone de beni djemati par la construction d'un pont sur l'oued bousselam ,nous exigeons egalement que les infrastructures de communications modernes soient disponibles -le telephone et l'adsl ...le petrole appartient a tous les algeriens , nous demandons a ce que le president de la republique le rende au peuple avant que le peuple aille a alger fermer le robinet pour tout le monde .Y en a marre de l'arrogance du pouvoir qui construit des commissariats et qui augmente de 50% le salaire des policiers au lieu de penser a ceux qui survivent chaque jour que dieu fait avec presque rien ....
- beni djamati, Algérie

03/04/2011 - 13162

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