Algérie

Sétif-la fosse commune' : Une version en arabe disponible



Kamel Beniaïche, notre confrère d'El Watan et auteur du livre Sétif-la fosse commune : Massacres du 8 Mai 1945 dédicacera son ouvrage en version arabe, demain mardi 6 novembre 2018, à partir de 11 heures, au niveau du stand M18 de la maison d'édition El-Ouatan El-Youm (pavillon central au 1er étage).Préfacé par l'historien Gilles Manceron et l'universitaire Bachir Faïd, professeur d'histoire moderne et contemporaine à l'université Sétif II (Dr Mohamed Lamine Debbaghine), l'ouvrage dans sa version arabe a été publié en avril 2018, à compte d'auteur. Pointant du doigt de nombreux faits méconnus de ce pan de notre histoire contemporaine, l'ouvrage connaît un franc succès.
L'accueil du grand public et de nombreux observateurs avertis d'Algérie et de France a, le moins que l'on puisse dire, encouragé l'auteur à fouiner dans la mémoire collective des acteurs et de leurs descendants, ainsi que dans les archives, où sont enfouies les exactions et la répression exercées par le rouleau compresseur.
Comme l'appétit vient en mangeant, le chef du bureau d'El Watan de Sétif, trouvant toujours du temps à sa nouvelle et extraordinaire passion, n'a pas l'intention de s'arrêter en cours de route, puisqu'il nous concocte une deuxième version, plus étoffée. En plus de nouveaux témoignages d'Algériens et de Français, pour lesquels l'histoire est comme le soleil, notre confrère interpelle à présent, les archives devant révéler certaines vérités qui ne vont sans doute pas faire plaisir à certains porteurs de la mémoire coloniale. «Quoi qu'on dise, on n'a rien dit ni écrit à propos des massacres du 8 Mai 1945, dépassant le cadre et la géographie de Sétif, Guelma et Kherrata.
D'autant que la répression n'a épargné aucune région d'Algérie. Je vous parle en connaissance de cause. Pendant plus de 73 ans, on n'a pas parlé des spoliations des agriculteurs et des commerçants. On n'a pas non plus mis la lumière sur l'internement abusif des membres du mouvement national. Le harcèlement moral subi par les fonctionnaires indigènes est méconnu, tout comme le rôle joué par la police et sa branche des renseignements généraux.
Ceci n'est que la partie émergée de l'iceberg», révèle notre confrère, faisant fi de la manière de faire de certains chargés de mission, pour qui l'écriture de l'histoire n'est ni plus ni moins que parlotte.


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