Ayant consommé des milliards de dinars du Trésor public, des tronçons de route «réhabilités» dernièrement par la commune de Sétif, se trouvent sous la «loupe» des enquêteurs des services de sécurité, a-t-on appris. Selon certaines indiscrétions, la qualité des travaux et les réserves constatées sont à l'origine des enquêtes déclenchées. Le manque de coordination entre les différents intervenants dans l'exécution de ces opérations a négativement influé sur le résultat final.La preuve, la réhabilitation de la chaussée de la rue Chadli Lakhdar de la cité des 5 fusillés met à nu la manière de faire des chargés de l'opération. Au terme, des travaux qui n'ont pas «traîné», le réseau d'adduction de l'eau potable «éclaté» ici et là. Obligeant les riverains à revenir à la case départ et payer les pots cassés du manque de suivi, les habitants de la cité qui n'ont pas manqué d'attirer l'attention des responsables concernés et de l'entreprise désignée sont, une fois de plus, contraints de cohabiter avec la gadoue générée par les travaux de l'Algérienne des eaux (ADE) qui n'est pas spécialisée dans la remise en l'état d'une chaussée réhabilitée il y a de cela deux ou trois mois.
Mis au parfum, les services de sécurité dépêchent des enquêteurs sur les lieux où ils auraient pris des photos. Ayant promis de prendre en charge le problème, le P/APC qui a constaté de visu les deux trous balafrant une chaussée réhabilitée au prix fort, n'a pas encore instruit l'entreprise à colmater les «brèches». L'on apprend par ailleurs que la rénovation du tronçon de la cité Ciné Stal qui a fait couler beaucoup d'encre et empoisonné la vie de ses habitants se trouve elle aussi sous «les feux des projecteurs». Lancée depuis de longs mois, la réhabilitation d'une partie de la chaussée de la cité des Combattants fait le moins que l'on puisse dire de la «résistance».
Au grand dam des habitants qui s'expliquent mal la démarche du maître d'ouvrage, en l'occurrence la commune de Sétif qui continue à tourner le dos au délabrement du réseau routier du centre-ville. Les crevasses meublant la rue Vallet, située à deux pas du siège de wilaya, font froid dans le dos. Il en est de même du trou jouxtant l'ex- salon de coiffure de Rachel, se trouvant lui aussi à quelques mètres de la wilaya. Notons à toutes fins utiles que les mises en demeure et mises au point du chef de l'exécutif qui s'est déplacé à maintes reprises sur les lieux n'ont pas obtenu les résultats escomptés.
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Posté Le : 27/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com