Algérie

Sétif en bref



 Aïn Roua : De mal en pis Situés à quelques encablures du chef-lieu de la daïra de Bougaâ, plusieurs quartiers de la commune de Aïn Roua vivent dans le dénuement total. Les commodités indispensables font défaut. Faute d?une couche de bitume les principaux chemins sont boueux en hiver et poussiéreux l?été (tels Nilou, Bounagarya, Mina et d?autres). « Hormis le tronçon de la RN74, traversant le village sur 1 km, le reste est éventré et attend l?intervention des services concernés », dira un habitant du quartier Nilou. Le ramassage des ordures ainsi que l?éclairage public sont les autres tares des lieux. « Les efforts de quelques agents de la voierie restent insuffisants et nous sommes toujours dans l?attente de l?aménagement de nos cités et la prise en charge de ses problèmes », dira un autre.  Hammam Guergour : Enfin un CFPA La commune de Hammam Guergour, à 52 km au nord du chef-lieu de la wilaya, vient de bénéficier d?un projet de réalisation d?un centre de formation professionnelle d?une capacité de 300 places pédagogiques. « Après une longue attente, notre commune aura donc un CFPA. Cette infrastructure, une fois achevée permettra à nos enfants ayant quitté l?école, d?acquérir un métier », dira le P/APC. Il est à noter que les jeunes de la localité et des contrées limitrophes poursuivent leur apprentissage à Bougaâ et beaucoup d?entre eux abandonnent à cause de l?éloignement du centre et des frais inhérents aux déplacements qui grèvent les budgets des démunis, nombreux dans cette région enclavée.  El Eulma : Quartiers ou décharges publiques Les habitants de Souamaâ, Boukhabla et des Rhamnas constatent, avec désolation, la dégradation de leur environnement et la situation alarmante des lieux. La proximité de la décharge publique en est la cause. L?amoncellement des ordures ménagères et leur lot quotidien de gênes, de nuisances et de désagréments, souillent l?espace et mettent à mal le vécu des riverains. Ajouté à cela, un fait encore plus nocif et plus nuisible pour la santé publique : les rejets des fabriques de marbre et de carrelage implantées non loin de là. Les appels de détresse lancés aux autorités sont restés vains. Même le patrimoine végétal des alentours est victime de cette dégradation qui n?offusque pas, outre mesure, les responsables pourtant avisés.


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