Algérie

Sétif : Des centaines de locaux commerciaux à l'abandon



D'une très grande utilité publique, des centaines de locaux commerciaux sont à l'abandon dans les quatre coins de la wilaya de Sétif où la gestion des affaires de la population n'est pas le principal souci de ses «représentants».Construits à coups de milliards de dinars les fameux «locaux du président» pouvant rendre des services à nombreux secteurs sont l'exemple parfait de la dilapidation des deniers publics. Pour illustrer de tels propos, les 120 locaux de la cité El Hidad du chef-lieu de wilaya dépourvue d'une bibliothèque principale de lecture pourraient devenir un espace culturel de premier ordre.
La transformation des 180 locaux de Aïn Arnat en une polyclinique spécialisée ne ferait que du bien à la collectivité. Tancés par la surcharge des classes, les parents des élèves de Chirhoum salueront sans nul doute la métamorphose des espaces abandonnés en salles de cours et de lecture.
L'une des plus importantes agglomérations de la wilaya, Bougaâ n'est pas épargnée par le phénomène. Le changement de la vocation du site victime des dés'uvrés, enchanterait la population. Faisant couler beaucoup d'encre, les souks de proximité, qui ont pourtant coûté les yeux de la tête au contribuable, ne sont pas fonctionnels.
Il serait utile de les transformer en salles de sports, bibliothèques ou salles des fêtes. Fermé depuis des lustres, le Souk El Fellah de la cité Yahiaoui (Tandja) fait pitié, au grand dam des citoyens s'expliquant mal l'indifférence d'un exécutif communal aux abonnés absents. «Le bien-être des gens de Tandja n'est pas la priorité des responsables.
Au lieu de faire du Souk El Fellah une autre source de recettes, la commune lui tourne le dos. Implanté au coeur de la cité, l'espace dispose de toutes les caractéristiques d'une salle de football ou d'un parking. Avec l'engouement et la forte demande des jeunes, le coût de son aménagement sera vite amorti. Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour trouver des solutions à de petits problèmes.
La bonne gouvernance passe par là», diront à El Watan de nombreux jeunes de Tandja attendant avec impatience une réaction des responsables concernés.
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