Algérie

Sétif à 90 minutes du «60e ciel»



Sétif à 90 minutes du «60e ciel»
C'est demain, au stade Mustapha de Tchaker, à partir de 19h15, que l'Entente de Sétif tentera d'accrocher sa première Coupe, version Ligue des Champions, face au Vita Club du Congo.Après avoir bien négocié le difficile virage de Tata Raphaël, où il n'est pas donné au premier venu de mener à deux reprises, les Sétifiens remettent le compteur à zéro. Puisque rien n'est encore joué. Avec deux buts inscrits à l'extérieur, les hommes de Madoui se trouvent, certes, en bonne posture pour retrouver les cimes de l'Afrique, une première depuis 26 ans, mais le plus dur reste à faire. D'autant plus que l'adversaire qui voyage bien n'a plus rien à perdre. Pour éviter toute mauvaise surprise, les Algériens qui devront composer avec la pesante pression propre à un tel événement devront non seulement mettre dans la balance le score piège de l'aller, mais avoir à l'?il la bande à Florent Ibenge qui a, faut-il le rappeler, créé la sensation à Sfax lors de la demi-finale retour.Il ne faut pas non plus passer sous silence le coup d'éclat d'Abidjan réalisé dernièrement, où les Léopards (surnom de l'équipe nationale congolaise), sous la houlette du coach de Vita Club, ont damé le pion à la Côte d'Ivoire d'Hervé Renard. Ne devant surtout pas dormir sur leurs oreillers, les Sétifiens sont donc avertis. Prévue initialement à Kinshasa, la «finale» de la 18e édition de la Ligue des champions se jouera finalement à Blida, où l'Entente de Sétif devra relever un défi, grand comme les non moins célèbres monts des Aurès et du Djurdjura. S'ils veulent emboîter le pas à leurs aînés (Osmani, Nabti, Adjas, Serrar, Bernaoui, Boulehdjilet, (Doudou) Bendjaballah, Zorgane (Raïs), Gherib, Adjissa, Rahmani) ayant, un certain 9 décembre 1988, décroché la première étoile sous la férule de Aribi-Khalfa, deux grands noms du football algérien ? ingrat envers ses meilleurs fils, les camarades de Djahnit doivent faire un match de «guerriers».Penser à un score de zéro partout ou à un score semblable serait suicidaire pour les Noir et Blanc qui portent les espoirs de tout un pays avide de fête. Comme l'on fait un 1er Novembre 1954, 22 preux, le onze ententiste qui n'a pas le droit à l'erreur devra en ce jour anniversaire s'armer de foi, de volonté de fer, de la concentration de grands compétiteurs, et d'une incommensurable détermination, les moyens idoines devant le conduire vers le sacre tant attendu. En pareilles circonstances, qu'importe la manière car en fin de compte on ne retiendra que le nom du vainqueur. L'Entente d'Algérie se trouve désormais à 90 minutes du «60e ciel» où résident les glorieux bâtisseurs de Novembre, l'éternel?




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