Algérie

SETIF Le calvaire des étudiants du nouveau pôle El-Hidhab continue



SETIF                                    Le calvaire des étudiants du nouveau pôle El-Hidhab continue
Les étudiants du nouveau pôle universitaire El-Hidhab souffrent de l'absence des équipements nécessaires au niveau des structures pédagogiques ainsi qu'à l'intérieur des résidences.
En effet, des étudiants, qui ont pris attache avec notre bureau, déplorent le retard enregistré dans la réalisation des travaux, notamment l'ouverture des bibliothèques, des restaurants et des salles d'informatique. 'Ce nouveau pôle universitaire, qui a ouvert ses portes au début du mois d'octobre 2011, ne dispose pas encore des commodités nécessaires. Plusieurs problèmes dont l'absence de transport et de restauration nous empoisonnent la vie', dira une étudiante. 'Pour rejoindre la bibliothèque centrale sise à l'extrémité ouest de la ville, nous sommes obligés d'emprunter, avec tous les désagréments que cela peut causer, le transport urbain', renchérit un autre étudiant.
Et à un autre d'ajouter : 'J'habite la cité Laararsa et aucun bus n'assure la liaison entre cette cité et la faculté des sciences humaines et sociales, sise au nouveau pôle El-Hidhab. Chaque jour, je débourse pas moins de 40 DA pour le transport. Ici, on a l'impression que l'année universitaire n'a pas encore commencé. Nous sommes dans un chantier dont les travaux ne s'achèvent pas.' Au niveau de la résidence universitaire El-Hidhab 2, le problème des douches se pose toujours avec acuité. 'J'habite Tizi Ouzou et je ne peux pas rentrer tous les week-ends. Pour prendre une douche, je dois chercher de l'eau que je dois chauffer dans ma chambre. Parler de salle d'informatique, d'internet, de wifi et d'activités culturelles et sportives relève de l'utopie', dira une étudiante. Dans un autre registre, les étudiants soulèvent les problèmes d'ordre pédagogique et scientifique qui sont, selon eux, la goutte qui fait déborder le vase déjà trop plein. 'à quatre mois de la période des soutenances, nous n'avons pas encore d'encadreurs pour nos mémoires de fin d'études. Est-ce logique '', s'interrogent plusieurs étudiantes que nous avons rencontrées. Pénalisés, les étudiants de ce nouveau pôle universitaire se disent lésés, car après plus de trois mois de la rentrée universitaire, les choses ne sont pas encore rentrées dans l'ordre. 'Le grand nombre d'étudiants que compte l'université Ferhat-Abbas de Sétif a été derrière la décision d'ouvrir ce pôle universitaire sans avoir terminé les travaux', affirment des responsables pour calmer les esprits et absorber la colère des étudiants qui affichent leur mécontentement chaque fois que l'occasion se présente. 'Nous sommes entre le marteau des étudiants et l'enclume de nos responsables. Nous faisons de notre mieux pour améliorer le quotidien des étudiants au niveau des structures pédagogiques ou sociales', nous a déclaré un responsable sous le sceau de l'anonymat.
F.S.


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