Algérie

Sétif. 6e édition du Festival arabe de Djemila : Une fiesta non-stop



Le public du Festival arabe de Djemila sait enfin ce qu'il veut, du rythme pour danser et s'éclater. Pour preuve, cette 7e soirée du festival animée uniquement par des artistes algériens, bien de chez nous, a eu un véritable succès, malgré le retard. Tous les genres de musique algérienne y ont été interprétés, créant une ambiance extraordinaire qui a envahi le site romain de Cuicul. Cheb Billel, Cheb Yazid, Nadjim, Hakim Salhi et enfin Cheb Arrès ont offert au public surexcité et qui ne tenait plus en place une soirée très animée. Des familles entières dansaient et rien ne pouvait les arrêter. Les festivaliers étaient nombreux pour cette soirée à Djemila. Les points forts de la soirée ont été atteints dès le début avec la belle prestation de Cheb Billel qui ouvre le bal en interprétant le meilleur de ses albums. Présent pour la deuxième fois à Cuicul, il chantera selon les désirs des spectateurs différents titres, de Wassila à Lifort fort en passant par Di ayza kalem, une espèce de folie prend le spectacle.On ne se retient plus, bougeant, se trémoussant, jeunes et vieux, femmes et hommes dansent en reprenant les paroles des tubes du chanteur. C'est au tour de Yazid de prendre le relais sur scène, il attaque avec Aatitha hdya et un bon nombre de chansons du répertoire du défunt Hasni. Il est acclamé, surtout par la gent féminine qui le connaît bien pour avoir animé des galas à Sétif, à l'occasion de la journée de la femme. La surprise de la soirée a été Cheb Nadjim, natif de Bordj Bou Arréridj, qui était très content d'être présent au festival ; ce jeune artiste interpréta Ya rayeh win messafer de Dahmane El Harrachi, ce qui a enchanté l'assistance qui reprenait en ch'ur le refrain. Arriva le show habituel de Hakim Salhi, avec Sahraoui, Dourbiha ya chibani et Activi qui transforma les spectateurs en danseurs infatigables. Le moment d'apothéose a été atteint quand Cheb Arrès fait son entrée sur scène, à 2h du matin, des youyous sont lancés dans la nuit étoilée de Djemila, la foule est déchaînée.Kouli Ya Douda, Meriouma, entre autres titres de son dernier album qui fait en ce moment fureur dans les fêtes, ont maintenu l'ambiance qui n'a pas baissé d'un cran. C'était vraiment une fiesta non-stop, qui ne se terminera qu'à l'aube. La 8e soirée du festival a été rehaussée par la présence du célèbre journaliste Mustapha El Agha, animateur de l'émission « Sada El Malaïb » sur la chaîne satellitaire MBC. Très heureux d'être en Algérie pour la première fois et plus exactement à Sétif, il ne cache pas son amour pour l'Algérie, l'équipe nationale et l'Entente de Sétif. Cette soirée a connu une ambiance houleuse, une programmation assez équilibrée dont la vedette a été la marocaine Latifa Raâfat. quatre ans après son premier passage à Djemila, le groupe El Ferda de Béchar, avec son style gnawi et mené par son chef d'orchestre Hocine, a animé la première partie de la soirée. Jouant à sa manière toute particulière d'instruments comme le karkabou, la troupe a interprété le meilleur de ses titres par lesquels elle s'est fait connaître, tels que Bouziane et Krim El Kourama. Le public présent a apprécié à fois la formidable diversité du répertoire ainsi que les capacités musicales d'El Ferda. En deuxième partie, place à Latifa Raâfat et la chanson marocaine.


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