Algérie


Sétif
Décidément, le programme du logement à Sétif n'en finit plus avec les problèmes et les entraves. Si ce n'est pas la question de la voirie et des réseaux divers (VRD), ce sont les sempiternels problèmes du gaz naturel, de l'électricité et de l'eau potable qui reviennent, au grand dam des bénéficiaires.Ainsi, 620 logements répartis sur 17 sites dans 13 communes de la wilaya, distribués en 2015, ne disposent toujours pas de gaz, d'électricité et d'eau. Ce problème et beaucoup d'autres relatifs à l'amélioration urbaine et à l'habitat rural ont été soulevés lors de la session de l'APW, marquée par les interventions de nombreux élus.Certains parmi ces derniers n'ont pas omis d'applaudir et de lancer sans retenue aucune le classique «tout va bien madame la marquise !» Le plus ahurissant dans l'histoire est le cas des 90 logements sociaux participatifs (LSP) de Aïn Oulmene inscrits en 2006, qui ne sont toujours pas raccordés ni au gaz ni à l'électricité.Quand on parle du volet énergie, on pointe du doigt la Société de distribution de l'électricité et du gaz (SDE). Afin d'avoir de plus amples informations, on a tenté de prendre attache avec son directeur, mais il est resté injoignable. Selon un cadre de la SDE, qui a bien voulu nous parler sous le sceau de l'anonymat, le premier responsable de la SDE est en congé. «On ne peut parler des 620 logements dans leur globalité car chaque dossier est un cas à part. Pour éclairer les autorités ainsi que l'opinion publique, la SDE n'est pour rien dans ces blocages.A titre d'exemple, les 20 logements locatifs publics de Tatitest (Harbil) ne sont pas raccordés à l'électricité, car la SDE, qui a terminé les travaux depuis plus de 18 mois, n'a pas été payée. On peut aussi citer le cas des 2000 logements du plateau d'El Bez, bloqués pour un problème de VRD. La SDE ne peut intervenir tant que le génie civil n'est pas achevé.Pour se dédouaner, le maître de l'ouvrage et les différents intervenants essayent encore une fois de tout mettre sur le dos de la SDE, ne pouvant en outre délivrer des devis à durée indéterminée», dira-t-il. En clarifiant les choses, la SDE remet la balle dans le camp du maître de l'ouvrage, que ce soit la direction du logement ou l'OPGI, appelés à assumer leurs responsabilités.




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