Algérie

Session criminelle de Bouira


Session criminelle de Bouira
La cour de Bouira, dans sa session criminelle qui a cours depuis le 11 février dernier, a eu à traiter hier de l'affaire des deux terroristes, les dénommés D. R. alias Houdhaà'fa, 48 ans, ayant rejoint les maquis terrorises en 2004, et H. F., alias Souhaà'l, 35 ans, ayant rejoint les terroristes en 2006 dans la région de Kadiria.Les deux terroristes, qui ont activé dans diverses régions des wilayas de Tizi-Ouzou, notamment à Draâ-El-Mizan et Boghni, et dans la wilaya de Bouira, notamment à Kadiria, Djebbahia, Aomar et même dans la région de M'chédallah, au sein des différentes phalanges, El-Farouk, El-Ghoraba et Al-Houda, étaient connus des services de sécurité et activement recherchés surtout pour des faits avérés et pour lesquels ils furent reconnus par les témoins, notamment l'incendie du bar de Boghni, ainsi que des rapts des fils d'entrepreneurs tant à Tizi-Ouzou qu'à Bouira, et particulièrement à M'chédallah et Kadiria.Pour rappel, le terroriste Houdhaà'fa et son acolyte Souhaà'l avaient été capturés lors d'un violent accrochage au mois de mars 2016 dans la localité de Gheddioua, dans la commune de Kadiria, à 30 kilomètres au nord-ouest de Bouira.Lors de leur capture, Souhaà'l fut grièvement blessé. Après sa guérison, les deux terroristes sont passés aux aveux lors de leur audition, et les services de sécurité ont pu démanteler le réseau de soutien qui leur venait en aide et qui s'étendait entre les communes de Kadiria, Lakhdaria jusqu'à Béni Amrane, dans la wilaya de Boumerdès.Au total, 10 personnes dont une femme ont ainsi été arrêtées pour association de malfaiteurs et soutien au terrorisme, alors que les deux terroristes arrêtés furent mis sous mandat de dépôt et écroués pour appartenance à une organisation terroriste et participation aux actes terroristes, atteinte à l'ordre public, etc.Hier, lors de leur procès, les deux terroristes, qui étaient au box des accusés, n'ont rien pu faire face aux faits retenus contre eux et contenus dans l'arrêt de renvoi tant ils étaient arrêtés les armes à la main à l'issue d'un accrochage avec les éléments des services de sécurité. Les deux accusés ont été condamnés à la même peine requise par le procureur général, c'est-à-dire la peine capitale.Pour les autres membres du réseau de soutien, appelés à la barre durant la même affaire, alors que le procureur de la République a demandé 10 ans de prison ferme pour chacun d'entre eux, et après les plaidoiries des avocats et les délibérations, quatre ont été condamnés à 1 an de prison ferme, alors que les six autres dont la femme ont été acquittés.
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