La troisième session de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Blida a été dirigée par son nouveau président, Mustapha Kahla, le précédent ayant été élu sénateur. Les chapitres à l’ordre du jour de la session étaient relatifs au budget prévisionnel, aux zones industrielles de la wilaya et au transfert des terres du foncier agricole.
200 salariés de l’Unité de promotion des appareils électroniques (UPAE, filiale de l’ENIE) sont au chômage technique après des résultats plus que positifs durant les années 2002 à 2004 et risquent de voir la fermeture de l’usine par la faute de restriction dans les lettres de crédit comme le précisera un des membres de l’APW. Près de 200 ha (superficie des trois zones industrielles se trouvant à Blida) et six zones d’activité sont étalés à travers le territoire de la wilaya. 182 lots sur les 197 que comptent les trois zones industrielles ont été régularisés et 204 des 350 des zones d’activité l’ont été également. La proposition émanant de la commission de l’APW constituée à cet effet, demeure celle d’un même gestionnaire pour toutes les zones à la place des trois unités actuelles. Autre phénomène constaté : 37% des lots industriels ne sont pas exploités ; ils sont soit fermés, soit objets de litige depuis plusieurs années. Il reste la nécessité de la préservation de l’environnement et l’obligation faite à l’avenir de construire dans les zones du piémont afin de préserver au maximum les terres agricoles. Une impression de désordre se ressent à l’énumération des observations, notamment en ce qui concerne la nature des activités, nature ne répondant point aux besoins de la région. Deux espaces relevant du foncier agricole ont fait l’objet d’une reconversion après adoption par l’APW : 2,5 ha dans la commune de la Chiffa et qui serviront à la construction de 250 logements ainsi qu’un même nombre de logements sur une même superficie fut alloué à la commune de l’ Arbaâ ; les deux lots ont été destinés à l’OPGI de Blida. La commission, ayant eu en charge l’étude du dossier des œuvres universitaires, a eu pour souci l’urgence de la sécurisation de l’environnement de l’étudiant dans les cités, le renouvellement de l’équipement dans certains réfectoires et la séparation des étudiants des travailleurs et des enfants de ces derniers, laissant deviner que la restauration gratuite existe toujours. Salles d’études, éclairage, eau potable et douches étaient les manques recensés. La cité Kritli n°3 se trouve être dans un état d’abandon selon la commission tandis que la cité n°2 est dépourvue la plupart du temps de l’éclairage et le pont la reliant au centre de Sidi Aïssa est un véritable danger. La cité universitaire n°1 est, quant à elle, dépourvue de bibliothèque, de salles d’études, et il y a absence réelle des conditions d’hygiène. La cité de Ben Boulaïd, réservée aux étudiantes, est la plus célèbre et se trouve sur un axe routier important. Cependant, les conditions de chauffage, de sécurité et d’hygiène sont relevées par la commission.Cette troisième session a eu le privilège de voir tous les dossiers inscrits débattus et une certaine autorité semble de mise après le constat de tentative de remise en cause de l’élection de M. Kahla par certains élus.
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Posté Le : 24/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : A. Mekfouldji
Source : www.elwatan.com