Enquête sur les rentrées du marché de gros d’Oran
L’enquête diligentée par les services de la wilaya sur les rentrées financières du marché de gros des fruits et légumes a ressorti plusieurs anomalies parmi lesquelles l’existence d’un nombre de locataires qui ne se sont pas acquittés de leur loyer depuis deux ans.
Les dossiers des personnes concernées par ces anomalies ont été transmis à la justice, apprend-on de sources sûres. Dans une correspondance adressée aux services de la wilaya, le directeur du marché a fait un diagnostic sur la situation actuelle du marché et l’état physique de la structure, en attendant le transfert des 192 commerçants locataires vers le nouveau marché de gros en cours de réalisation dans la commune d’El-Kerma et dont les travaux d’aménagement sont en cours, marché conçu pour accueillir un nombre important de commerçants des différentes wilayas de l’Ouest. Par ailleurs, des représentants de l’Union des commerçants font savoir que les recettes actuelles du marché de gros ne dépassent pas les 36 millions de centimes. Nombreux locataires ne s’acquittent pas de leurs loyers de manière régulière. Ils expliquent également qu’outre l’argent du loyer, le marché de gros dispose d’autres potentialités susceptibles de constituer d’autres ressources financières. Concernant précisément ce dernier point, les représentants de l’UGCAA révèlent que le prix de l’entrée des camions à l’intérieur de l’enceinte du marché reste dérisoire, ne dépassant pas les 150 DA au moment où certains commerçants ne se gênent pas à louer leurs espaces à des tiers à des sommes allant jusqu’à 3 millions de centimes par mois. Il y a lieu de signaler ici que la location réglementaire dans cet établissement est fixée à 3.200 DA pour les grandes surfaces et 1.600 DA pour les petites superficies. Sur un autre registre, les travailleurs du service de l’hygiène dénoncent les conditions d’insalubrité qui caractérisent l’environnement de proximité du marché de gros. «Les commerçants ne respectent pas les horaires de collecte des ordures qui leur est fixées par l’administration de la tutelle», souligne-t-on. De leur côté, les commerçants réclament un plan de sécurité de circulation qui permet une meilleure organisation du stationnement des véhicules.
R. Amine / S.A.
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Posté Le : 25/09/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com