Ses habitants lancent des SOS

«Les Pyramides II» à l’USTO sous les eaux La situation est préoccupante au niveau de la cité «Les Pyramides II», qui se trouve à l’USTO, côté Bir El-Djir. Un bâtiment de la DGSN baigne encore dans les eaux de pluies, la gadoue et autres saletés depuis les dernières intempéries. La cité «les pyramides II» ne cesse d’appeler grâce. Depuis les dernières intempéries, c’est le même appel et le même calvaire des riverains, celui d’une cité envahie par les eaux de pluies, plus exactement à hauteur du nouveau CEM où les ruissellements des eaux pluviales ont crée le pire... Une image dévalorisante pour une cité habitée par des fonctionnaires, comme cette mare à canards à l’entrée de ce bâtiment. «Une mare qui risque de se transformer en foyer d’épidémies», soutient un résidant de l’entrée B8, si aucune action, dit-il, n’est prise dans l’immédiat pour évacuer ces eaux ou encore faire le curage de l’unique avaloir qui a été obstrué par toutes les saletés charriées par la boue. Et de faire étalage de ses états d’âme: «Nous ne pouvons plus nous taire. Nous vivons ce calvaire depuis des années et personne ne s’est soucié outre mesure, pas même la commune ou encore les services de l’hydraulique pour prendre en charge le problème de notre cadre de vie. Regardez la chaussée... C’est dégueulasse. Pis, à chaque fois qu’il pleut, c’est la catastrophe. Le hic est que nos enfants sont exposés à un danger sanitaire certain!» Il faut dire que ce coup de gueule, se veut un ultime SOS des habitants qui ne comprennent pas l’immobilisme des gestionnaires locaux, notamment les élus qui n’ont rien fait pour prendre en charge ce problème d’évacuation des eaux de pluies. «Nous avons fait appel au président de l’APC de Bir El-Djir, lequel nous a donné sa promesse de le régler. Néanmoins, les choses ont l’air de traîner en longueur». Contacté à ce sujet, M.Benkhedda, délégué du secteur urbain de l’USTO, assure que ce problème devait être pris en charge par la SEOR. «J’ai été alerté par le président de l’APC sur ce sujet. Nous nous sommes déplacés sur site, pour voir de visu la situation. Une situation qui nécessite, ajoute-t-il, d’autres moyens d’intervention que ceux dont dispose la commune de Bir El-Djir, comme on l’avoue au sein de cette assemblée communale. En attendant, ce sont d’autres îlots de vie qui ont tout l’air d’être abandonnée, comme cette cité mal éclairée qui ne cesse de gémir depuis les années 1990. Safi Z.