Ses dirigeants crient à la machination: Match perdu sur tapis vert pour le SAM contre le CAB

La commission de discipline de la Ligue nationale de football a décidé de donner match perdu par pénalité pour l'équipe du SA Mohammadia, pour attribuer le gain du match à l'équipe du CA Batna, qui gagne ainsi 3 points et un score de 3 à 0.

Pour avoir empêché la retransmission télévisuelle vendredi dernier au stade de Mohammadia, le SAM écope de cette sanction assortie d'une amende de 500.000 dinars, et ce en application de l'article 121 du code disciplinaire. Le SAM a également écopé de quatre matchs à huis clos et une amende de 50.000 dinars pour jets de projectiles et envahissement de terrain en fin de partie. Une autre amende de 20.000 dinars est infligée au club pour conduite incorrecte de l'équipe.

Ces lourdes sanctions n'ont pas manqué de faire réagir les dirigeants du SAM, à leur tête le président Benfetta Habib, qui crient au complot et à la machination. « Ce n'est pas dans nos habitudes de perturber le travail des organes de presse et plus particulièrement les médias lourds qui furent toujours bien accueillis au stade Ouali Mohamed, comme ce fut le cas lors des matches SAM-MCO et SAM-CSC », dira Benfetta Habib. Et d'ajouter que « la faute incombe à l'ENTV qui ne s'est pas manifestée en temps opportun, comme à l'accoutumée, en prenant attache avec la direction du club et l'APC qui, faut-il le souligner, est propriétaire du stade. Si des pseudo-supporters se sont manifestés en interdisant à l'équipe de l'ENTV d'accéder au stade, nous ne pouvons en être tenus pour responsables. Pour prouver ma bonne foi, je n'ai eu vent de cette information qu'après la fin du match, à une heure tardive. D'ailleurs, j'aurais bien aimé que des images soient prises, et ce pour mesurer à quel point nous avons été lésés par le referee Mial ».

En conclusion, Benfetta Habib a tenu à souligner que « le fair-play n'est pas un vain mot cette saison à Mohammadia, avec un public en or qui a soutenu son équipe en toute sportivité.

Pour preuve, même l'actuel président de la FAF, Mohamed Raouraoua, nous a félicités quant aux changements survenus dans ce club qui ne badine pas avec la discipline, tout en respectant l'éthique sportive. »