Algérie

Service public : Le transport en commun accuse un déficit



En l'absence d'un transport en commun suburbain et périurbain, ce secteur stratégique est exploité par le privé. L'usage des taxis collectifs n'est pas une panacée pour les usagers pour diverses raisons. La plupart des véhicules utilisés ne répondent pas aux normes et ce sont surtout des véhicules conçus initialement pour le transport de marchandises. La majorité de ces transporteurs active sans autorisation d'exploitation. L'attitude désinvolte de certains conducteurs, la conduite dangereuse, le non-respect des horaires sont autant de tares dénoncées par les usagers du transport collectif qui subissent le diktat de ces transporteurs ignorant la notion de service public. « Nous n'avons pas le choix, c'est le seul moyen de transport dont nous disposons, à moins que vous optiez pour un taxi clandestin mais le prix est multiplié par 10 », déplore un citoyen. Concernant le transport inter-daïras et inter-wilayas, il est assuré uniquement par les taxis. Appliquant le principe du remplissage du véhicule avant le départ, les taxis ne sont pas soumis à un horaire fixe. Les voyageurs qui arrivent à la station de taxis après huit heures du matin sont contraints d'attendre des heures. La réouverture de la gare routière est devenue, de l'avis de tous les voyageurs que nous avons interrogés, une nécessité pour parer à cette situation déplorable.


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