Algérie - Revue de Presse

Service des brûlés et chirurgie réparatrice du CHUO



Entre engagement et adaptation des moyens Le service des brûlés et chirurgie réparatrice du Centre hospitalo-universitaire d’Oran rassure. Lieu médicalisé depuis 1984, date de sa création, ce service a besoin surtout d’être accompagné dans son évolution en dépit des efforts fournis par la nouvelle direction du CHUO pour sa rénovation et qui n’a ménagé aucun effort pour que le malade soit bien accueilli et mieux pris en charge. Des efforts sont fournis notamment en terme de dotation et de rénovation de matériels et d’appareillage de cette structure par le nouveau directeur général, M. Bouziri. Un membre du personnel médical de ce service reconnaît, cependant, la faiblesse des moyens qui peuvent aider l’équipe médicale de cette unité pour une meilleure prise en charge des grands brûlés, particulièrement, en ce qui concerne la grande réanimation qui, elle, a besoin de grands moyens humains et techniques. Une situation, est-il pénible de le souligner, qui n’est pas souvent facile à gérer lorsqu’on sait que cette petite unité d’une capacité de 7 lits pour le service des brûlés et de 14 lits pour la chirurgie plastique, de surcroît, l’unique de l’ouest du pays, accueille en moyenne 2.000 à 2.500 malades par an en chirurgie plastique, quelques 300 brûlés par an et traite plus de 1.000 malades par an et dont le séjour dure deux mois. Une situation rendue difficile par «le fait que depuis 4 ans, il n’ y ait plus de transfert de soins à l’étranger». Il faut dire l’engagement des gestionnaires et du personnel médical et paramédical sur le terrain n’a jamais été démenti ces derniers temps, en témoigne, outre les travaux de rénovation de la structure (réfection, étanchéité, peinture), les efforts déployés par le personnel pour que le malade soit bien accueilli et mieux prix en charge, le tout dans un environnement propre et rassurant. Une visite au niveau de la structure nous a permis de constater de visu qu’en dépit de certaines difficultés d’ordre pratique, la difficulté liée à cette spécialité astreignante, le dévouement sans faille d’une équipe à la santé publique, une équipe qui fait «de son mieux avec les moyens qu’elle a pour assurer et prodiguer aux malades les meilleurs soins possibles. Le talon d’Achille demeure cependant la relève. Malgré la désertion des jeunes diplômés, l’espoir est permis de la remettre à flot avec la future création du grand centre des brûlés, qui sera édifié à proximité du nouvel EHU (100 lits). Les études sont bien avancées, assure-t-on de même source.




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