Algérie

Service de procréation médicalement assistée de l'EHU: 58 grossesses réussies sur 118 inséminations artificielles effectuées en 2017



La stérilité est vécue comme un véritable drame par les époux qui ne parviennent pas à concevoir un enfant de manière naturelle. Entre 10 et 15% des couples algériens, légalement mariés, souffrent du problème de la stérilité. Le ministère de la Santé quantifie ce taux à 400.000 couples stériles. Des centaines de personnes ont été arrachées aux affres de la stérilité et aux drames sociaux qu'elle engendre, grâce à la procréation médicalement assistée. Par contre, d'autres couples continuent leur combat. L'usage de cette pratique est considéré comme une réponse à la stérilité. Ainsi et depuis son ouverture en 2009, l'unité de la procréation médicalement assistée, autrement dit la «PMA», relevant du service de gynécologie-obstétrique de l'EHU d'Oran, dispose des moyens diagnostiques et thérapeutiques pour prendre en charge certaines personnes qui éprouvent des difficultés à procréer. Les causes de ce problème sont multiples, entre autres les problèmes sociaux qui constituent un grave danger pour la société algérienne. Il y a aussi les maladies chroniques, à l'instar du diabète, qui causent la stérilité bien que le diabète n'est pas forcément la cause directe, ainsi que d'autres maladies telles que les infections urinaires. Les catégories les plus touchées par ce phénomène seraient les soudeurs, à cause des produits utilisés, notamment du plomb qui affecte l'activité des testicules, les boulangers qui travaillent sous des températures très élevées et autres professions ou les travailleurs sont exposés à des produits chimiques. La science a, en effet, ouvert une grande porte aux couples stériles, en leur donnant les moyens d'exaucer le désir de devenir parents. La naissance de plus en plus de bébés grâce aux techniques de la procréation médicalement assistée a encouragé et redonné espoir à des centaines de couples souffrant de l'infertilité. Selon la cellule de communication de l'EHU, «la technique utilisée dans l'unité est l'insémination artificielle ; c'est une technique qui consiste à placer dans l'utérus les spermatozoïdes qui ont été préalablement sélectionnés au départ d'un échantillon qui provient du conjoint. Il s'agit d'un geste simple et indolore. En 2017, l'unité a effectué 118 inséminations dont 58 grossesses obtenues, tout en sachant que pour certains couples, la chance de concevoir un bébé après la première insémination est faible.Pour ceux-là, d'autres tentatives sont indiquées après un ou plusieurs échecs.
Le principal facteur qui limite la fertilité reste l'âge maternel chez les deux sexes. En effet, selon les experts, les couples qui veulent faire un enfant doivent songer à la maternité avant l'âge de 35 ans s'ils ne veulent pas connaître les affres de l'infertilité. Notons par ailleurs que durant les 5 premiers mois de l'année 2018, le nombre de consultations spécialisées de service de gynécologie-obstétrique de l'EHU d'Oran a atteint 11.680 et 5.019 celui de l'hospitalisation. Le même service a enregistré 135 en hôpital du jour, 1.229 accouchements normaux ainsi que 2.492 actes chirurgicaux qui ont été effectués dont 732 césariennes, selon la même source.


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