Algérie

Service de pédopsychiatrie de l'EHS Chéraga



Service de pédopsychiatrie de l'EHS Chéraga
L'équipe médicale ainsi que le personnel du service de pédopsychiatrie de l'hopital de Chéraga ont organisé hier une journée de protestation au sein de la structure hospitalière. Ils disent ainsi dénoncer «la prochaine nomination d'un chef de service sans connaissance d'une spécialité pointue qu'est la pédopsychiatrie».F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)L'équipe du service de pédopsychiatrie était mobilisée donc hier pour une action de protestation au niveau de l'hôpital de jour où les consultations n'ont pas été assurées. Le personnel s'est ainsi rassemblé toute la journée au niveau du parking de la structure dans ce service où la demande est importante, seules les urgences ont été assurées hier. Les protestataires refusent, la nomination d'un nouveau chef de service, qui, disent-ils, n'a pas les qualifications nécessaires pour gérer un service aussi pointu que la pédopsychiatrie. «Il s'agit d'une nouvelle spécialité, reconnue par les autorités depuis juin 2013. Mais nous n'avons pas attendu cette date et nous activons dans cette spécialité depuis vingt ans», explique le docteur Oussedik, chef de service infanto-juvénile de l'EHS Chéraga. Elle dira aussi que la protestation «n'est nullement dirigée contre ce responsable mais elle est initiée du fait qu'un travail construit depuis des années menace d'être réduit à néant par un responsable qui ne maîtrise pas la spécialité».Selon le docteur Oussedik lors du dernier concours de professeurs de médecine, le choix a été donné à un spécialiste en psychiatrie adulte sans qu'il ait connaissance de la pédopsychiatrie. «Il viendra comme chef de service, il devra cependant faire un programme notamment pour les enfants et enseigner la spécialité aux nouveaux résidents et ceci sans formation en la matière. Ceci alors qu'il y a 13 autres services qu'il peut prendre en charge au niveau du territoire», explique le docteur Oussedik. Elle dira aussi que la presse reste le dernier rempart puisque les ministères de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur ont déjà été alertés. «Nous militons depuis le mois de juin, en vain. Jusque-là , les deux départements soutenaient notre démarche», explique la spécialiste. Elle dira aussi que la nomination se fera en contradiction avec l'arrêté 732 du 30 septembre 2013 et avec la circulaire interministérielle du 27 janvier 2014 qui, rappelle-t-elle, précise que les candidats au poste de chef de service doivent justifier de l'appartenance à la spécialité du poste auquel ils postulent.Le docteur Oussedik mettra par ailleurs l'accent sur le fait que l'équipe a pratiqué de façon exclusive en pédopsychiatrie pendant 20 ans et effectué une formation académique en pédopsychiatrie sanctionnée par une attention signée par des pédopsychiatres de notoriété internationale.La formation a aussi concerné des domaines spécifiques comme l'autisme, l'adolescent et les thérapies familiales.




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