Le service de médecine légale relevant de l'Etablissement hospitalier universitaire, ?'Dr Benzerdjeb" à Oran, a enregistré au cours de l'année dernière, 182 cas d'agression sur des mineurs ne dépassant pas l'âge de 16 ans, et 18 meurtres commis contre des personnes de cette même catégorie.Dans le même contexte, le chargé de l'information au niveau de cet édifice de santé, M. Kamel Babou, a souligné que les formes d'agressions enregistrées auprès de cette catégorie de mineurs varient d'un cas à l'autre, y compris la violence sexuelle, physique aussi bien que psychologique, tout en précisant que les cas qui ont été admis ne se limitant pas seulement à la wilaya d'Oran, mais aux différentes régions de l'ouest du pays. Dans le même cadre, il convient de noter qu'il y a beaucoup de facteurs qui conduisent à des agressions physiques contre les enfants, y compris les raisons sociales et démographiques, qui jouent un rôle majeur dans l'augmentation du risque de la violence physique contre les enfants. L'augmentation des membres de la famille, accompagnés par la régression du niveau de vie sont derrière la propagation de ces phénomènes, alors que le père ou la mère qui élèvent un seul enfant, ce dernier peut se sentir isolé e la pression de l'éducation et peut manquer de modèle et de soutien approprié à faire de vrais choix éducatifs loin de la violence, ce qui pousse le père de famille dans ce cas à utiliser des méthodes d'enseignement plus sévères en raison de la faiblesse des revenus de la famille, et l'accroissement de la responsabilité. Il y a lieu de noter que la violence physique engendre des blessures, fractures, égratignures, et des morsures et toute autre lésion corporelle. Pour ce qui est du harcèlement sexuel contre les enfants, il reste l'un des crimes les plus graves qui a sévit dans la société au cours des dernières années. La violence continue à être pratiquée sur les enfants à cause du silence à le dénoncer énergiquement et l'incapacité à prendre des mesures fermes à ce sujet, et il y a à cet égard, plusieurs raisons qui restent derrière l'impunité, y compris l'incapacité de permettre aux enfants de dénoncer la violence particulièrement quand il s'agit des parents par crainte de représailles, de même que les plaintes délivrées par les enfants ne sont pas prises en compte à cause de leur âge. Il convient de rappeler que le service de médecine légale de l'hôpital du 1er Novembre, à l'USTO, a recensé 127 enfants qui ont été agressés au cours de l'année 2015.
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Posté Le : 29/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Touffik
Source : www.reflexiondz.net