Serrar le défend 'Hannachi est un monument de la JSK, il faut le préserver'

Le président de la SSPA/ESS est très déçu par la situation que vit actuellement la JSK, il estime à ce titre que son président Hannachi ne mérite pas ce sort parce qu'il a beaucoup donné à son club : 'Personnellement, je ne comprends pas pourquoi on s'acharne sur un homme qui a donné toute sa vie à la JSK, même si parfois ça ne marche pas bien. Il ne faut pas qu'on soit subitement amnésique, car qu'on le veuille ou pas, Hannachi a quand même fait de belles choses pour la JSK, et on ne peut du jour au lendemain tout effacer pour dire qu'il n'a rien fait, c'est complètement faux. Je connais très bien l'homme, c'est quelqu'un qui aime trop son club, il a tout sacrifié pour que la JSK soit hissée au plus haut, ce n'est pas de cette manière qu'on remercie un homme dont la seule raison de vivre reste la JSK. Je ne comprends vraiment pas cette campagne contre lui, la JSK n'est pas aussi malade qu'on le pense, elle est en pleine mutation. Hannachi a tout fait pour ramener les joueurs pour faire des résultats, il a fait de son mieux. Maintenant si les résultats tardent, il ne faut pas le blâmer, il n'est pas le seul responsable du volet technique. Je le connais très bien, il est prêt à se sacrifier pour voir son club dominer le championnat. Je suis convaincu et persuadé qu'il peut encore donner de belles choses à la JSK. Je suis contre ses pratiques qui ne sont pas du tout à la hauteur de ce grand club algérien, c'est décevant d'en arriver là. Je le dis et je le répète, Hannachi reste pour moi un monument du football national en général et de la JSK en particulier, qu'il faut préserver. Il s'en sortira de cette dure épreuve, j'en suis convaincu. Ce n'est qu'un passage à vide que tous les clubs ont subi. S'il reste il remontera la pente et mènera son club vers un meilleur avenir. Il ne faut pas le condamner. Il est prêt à relever de nouveau le défi et propulser son club sur le devant de la scène nationale. Il n'y a pas une année, ce même Hannachi avait atteint les demi-finales de la Ligue des champions africaine et a même battu lors des matches de poule le grand Ahly du Caire à Tizi Ouzou, il pouvait passer en finale s'il avait bien négocié le match aller contre le TP Mazembe, c'est quand même un très bon résultat avec une équipe tout juste moyenne', nous a affirmé hier Serrar avant de soutenir Hannachi dans ces moments difficiles : 'Hannachi a tout mon soutien et ma sympathie. C'est un ami et un collègue avec lequel on a partagé de bons moments, en dépit de nos divergences sur la vision du football. Il reste pour moi un homme intègre qui peut encore donner au football. On ne peut pas du jour au lendemain se passer d'un homme de terrain. Je soutiendrai à l'avenir tout président qui subira le même sort, car je refuse catégoriquement ces pratiques d'un autre âge. Les présidents de club sont en train de tout faire pour gérer une situation très délicate. Avec les événements qui se passent à travers le monde, ce n'est pas du tout évident de prendre en charge de nos jours un club de football en Algérie. Il faut à mon avis trouver d'autres formules pour ouvrir les voies de dialogue et débattre, en toute sérénité, la situation que vit la JSK. Je ne sais pas pourquoi on fait tout ce bruit autour de Hannachi, alors qu'il n'y pas le feu à la maison. En conclusion, je demanderai aux gens de la JSK de faire preuve de sagesse et de régler les conflits dans un cadre fraternel, car Hannachi est encore capable de mener la JSK loin et lui redonner sa notoriété', conclut Serrar.
R. A.