Algérie

Serrar - El-Kouki, coup de froid !



C'est connu, le président du conseil d'administration Abdelhakim Serrar ne partage pas les mêmes points de vue que son entraîneur, le tunisien Nabil El-Kouki. Depuis qu'il est à la tête de l'Entente de Sétif, l'ancien libero des Verts n'a jamais apprécié le travail de son coach.Il lui a même reproché d'avoir raté le titre de champion après des échecs à domicile contre deux concurrents directs, le CRB et la JSS. Cette semaine, Serrar est revenu à la charge et a reproché à l'entraîneur d'avoir mal négocié le match du MCO.
"Il y avait place pour une victoire", avait-il affirmé. Serrar ne comprend pas les raisons du vieillissement de son milieu de terrain, composé de Djabou et de Karaoui, deux éléments de surcroît les plus âgés de l'effectif.
Ces remarques n'ont pas été du goût du Tunisien, selon nos sources, qui aurait demandé à Serrar de ne juger son équipe qu'à partir de la 8e journée, car El-Kouki mise beaucoup sur la cohésion du groupe, notamment avec les nouvelles recrues, au nombre de 11.
Pis encore, le défenseur central Hichem Belkaroui n'a joué que deux matchs, avant d'être sanctionné par la commission de discipline de la LFP pour deux matchs à la suite de son expulsion par l'arbitre international Lotfi Bekouassa, lors du match face à l'ASO.
Cette pression du président envers son entraîneur risque de créer de profondes divergences entre les deux hommes, et le Tunisien n'écarte pas la rupture de son contrat prochainement si les relations entre lui et Serrar ne s'améliorent pas. Le match d'aujourd'hui face au CRB sera un véritable test pour El-Kouki. Le moindre faux pas pourrait être fatal à l'entraîneur El-Kouki.

R. A.


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