Algérie

Serment d'allégeance (I)



Serment d'allégeance (I)
Quel espoir pour les Palestiniens ' Avec les fameuses promesses de Barack Obama lors de son discours du Caire, les Palestiniens avaient cru en un instant à un règlement du conflit.Malheureusement, le locataire de la Maison-Blanche n'a rien tenu de ses promesses. Avec maintenant l'élection de Donald Trump, les dés sont jetés d'avance. Une position claire qui ne laisse aucun espoir aux Palestiniens. Dans un article de la Jewish Press sous-titré Le énième serment d'allégeance de Donald Trump à Israël, Donald Trump exprime clairement sa position : «J'aime Israël... Ma fille et son mari juif élèvent leurs enfants dans la foi juive... Mon administration sera aux côtés du peuple juif et des dirigeants israéliens... Ensemble nous ferons face aux ennemis d'Israël qui, comme l'Iran, veulent détruire l'Etat juif et son peuple.» Cela dit, il n'est pas étonnant que l'élection de Donald Trump soit largement célébrée en Israël, l'un des seuls pays où l'opinion lui était largement favorable. La droite israélienne espère qu'il mettra un terme à la critique ? purement formelle ? de la colonisation, voire qu'il acceptera de transférer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Dans aucun autre pays au monde la détestation de Barack Obama par une majorité de l'opinion et l'espoir de voir élu Donald Trump n'auront été aussi manifestes qu'en Israël. Pour beaucoup d'Israéliens, la victoire inattendue du Donald, «The Donald», comme disent les Américains, a fait figure de divine surprise. Ministre de l'Intérieur et dirigeant du parti sioniste religieux séfarade Shas, Aryeh Deri, a ainsi déclaré : «Nous devons réellement être entrés dans des temps messianiques pour que tout tourne aussi favorablement pour le peuple d'Israël.». Plus prosaïquement, le ministre de l'Education, Naftali Bennett, chef du Foyer juif, un parti religieux ultranationaliste fer-de-lance de la colonisation des territoires palestiniens a déclaré que «l'ère de l'Etat palestinien est terminée». La victoire de Trump a donc été instantanément «perçue par la droite israélienne comme l'occasion d'augmenter la construction de colonies». Ses membres espèrent que ce nouveau président facilitera aussi l'extension de la politique de démolition des maisons palestiniennes, en particulier à Jérusalem-Est. Leur priorité va au lancement de chantiers coloniaux auxquels l'administration Obama s'était fraîchement opposée, en particulier dans trois secteurs nommés E1, Givat Eitam et Givat Hamatos. Leur construction créerait une continuité territoriale isolant définitivement Jérusalem-Est de son environnement palestinien. Les plans israéliens sont prêts depuis longtemps, mais jusqu'ici Benyamin Netanyahou n'a pas autorisé les mises en chantier. «Tout progrès de ces plans dans les mois à venir indiquerait un changement d'atmosphère entre Jérusalem et Washington.» (A suivre)


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