« Sérénité avant l'USMBA » Arezki Amrouche, JS Kabylie

Les Canaris ont repris depuis dimanche matin, le chemin des entraînements, sous la houlette de Amrouche et de son adjoint, Kherroubi. Ces derniers sont en pleine préparation de la rencontre face à l'USMBA, prévue demain à 15h00 au stade de Tizi Ouzou. Le nouveau staff de la JSK se projette donc sur cette rencontre. Il a la charge de faire oublier Sandjak qui commençait réellement à déranger la cour du royaume. Un Sandjak qui, aux yeux du président de la SSSPA, n'a pas pu faire progresser l'équipe. Mais, pour le désormais ex-driver de l'équipe kabyle, ce sont les autres équipes qui ont régressé. Le hic dans l'histoire est que ces dernières, malgré leur régression, n'ont pas limogé leur coach. Ainsi donc, Amrouche et Kherroubi ont pour mission de remporter tous les matches qui restent, du moins à domicile, pour ne pas laisser échapper des points et faire mieux que Fabro qui en a perdu 08 et Sandjak 07. Pour Amrouche le groupe est serein, « tout le monde s'est attelé à travailler et, surtout, à vouloir finir en force la saison dans une bonne ambiance ». Pour lui, hormis les blessés, Camara et Remache , « tout le monde a répondu présent et tout le monde est d'attaque ». Aussi, Amrouche voudrait boucler la saison en empochant un maximum de points. Il sait qu'il est là pour terminer ce qui reste à terminer lors de cette saison en attendant la venue d'un nouveau coach. « Je me suis investi dans la mission qui m'a été confiée jusqu'à la fin de la saison sans tenir compte de ce que sera la suite », nous dira-t-il. A propos de nouveau coach, des noms circulent çà et là, mais sans que cela ne soit avéré. Ce nouveau coach aura-t-il la solution miracle pour redorer le blason du club qui n'a pas remporté de titre de champion depuis un bon moment (2007/2008) ' En fait, le problème de la JSK ne se situe pas au niveau du staff technique car, en limogeant 44 entraineurs en 22 ans (1991-2013) pour 20 seulement en 44 ans (1946-1990) d'existence depuis sa création, la solution aurait été trouvée depuis longtemps, notamment avec ces aller-retour de Mouassa (4 fois), Ait Djoudi (3 fois), Sandjak (3 fois), Chay(2 fois), Saib (2 fois) et feu Harouni (2 fois). Mais c'est toujours la même rengaine : « Ce sont les autres qui sont mauvais ». Toutes les excuses sont bonnes pour tirer à boulets rouges sur le coach y compris, en usant de régionalisme alors qu'au vu de la composante kabyle sous le règne de Sandajk, seul Belkalem est natif de la région alors que le reste de l'équipe est une véritable équipe nationale. D'ailleurs, la JSK a, de par cette composante, constitué l'unité nationale. Par ailleurs, le président a raison de dénoncer le deux poids deux mesures des pouvoirs publics à soutenir certains clubs au détriment d'autres. Mais qu'attendent ces clubs pour ouvrir leur capital malgré les menaces de la FAF et de son président pour avoir cette bouffée d'oxygène pour leurs finances ' Une question parmi tant d'autres qui font qu'aujourd'hui les investisseurs ne veulent pas s'aventurer dans le monde du football tant les choses sont biaisées à l'avance. On voit mal un industriel mettre des « billes » dans une société sans qu'il n'ait un droit de regard sur cet argent. En attendant, le président a annoncé son énième départ, tout en se projetant, comme d'habitude, sur la saison prochaine avec l'aide de l'APW et du wali qui lui auraient donné des assurances pour l'aider.