Algérie

Sept mois se sont écoulés depuis son annonce



Sept mois se sont écoulés depuis son annonce
"Un stade olympique verra le jour dans les mois à venir. Il s'agit d'un stade d'une capacité de 30 000 places qui sera construit sur une superficie de 35 à 40 ha du côté de la ville d'El-Kseur." C'est l'annonce faite par le wali de Béjaïa puis par le ministre des Sports le 13 avril dernier. Néanmoins, cette "annonce" n'a, jusqu'à ce jour, pas été concrétisée sur le terrain, au grand dam des footeux et des deux clubs phares de la Soummam. Pour l'heure, les 50 ha sur lesquels sera bâtie cette infrastructure ne sont rien d'autre qu'un champ. Le ministère de l'Agriculture devra d'abord donner son accord pour déclasser ce terrain agricole au profit de ce projet, qui attend également que soit entamée l'étude technique. 2017 serait l'horizon raisonnable de réception de ce complexe sportif, a notamment déclaré le ministre Tahmi lors de sa virée à Béjaïa. Cette importante infrastructure sportive, qui devra être réalisée pour une somme de 1300 milliards de centimes, connaît pourtant le lieu de son implantation qui est à El-Kseur. C'est dans cette commune, a pourtant martelé le wali, qu'une assiette foncière a pu être trouvée et sera, de ce fait, soumise à étude. Pourtant, la réalisation de cette nouvelle structure sportive atténuera considérablement le rush que connaît le stade Opow, devenu trop exigu pour contenir les fans des deux clubs phares de la wilaya de Béjaïa (JSMB, MOB), mais également offrir des espaces à d'autres disciplines qui se trouvent en manque d'infrastructures. Le temps qu'a pris la mise en branle de ce projet d'un stade olympique pour sa mise en chantier renseigne des lenteurs administratives à tous les niveaux. A noter que la wilaya de Béjaïa ne dispose que de peu de structures de sport, dont la plupart sont frappées de vétusté. A noter également que les décideurs ont annoncé il y a 7 mois la dotation de la wilaya d'une salle omnisports de 3000 places et la construction d'une piscine olympique. Des projets qui vont certainement aussi durer dans le temps. Les études et le manque du foncier seront une fois encore les arguments qu'avanceront les décideurs et les tenants du pouvoir à Béjaïa pour justifier ce énième retard. "Il n'y a qu'en Kabylie qu'on enregistre autant de retard dans la concrétisation de projets de développement", martèlera, en guise de conclusion, Saïd, un enseignant à la retraite.




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