Sept décès et 6.219 cas d'envenimation scorpionique en 2014

Sept décès par envenimation scorpionique ont été enregistrés, dans la wilaya de Biskra, en 2014, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé (DSP) qui a enregistré 6.219 victimes de piqûres de scorpion durant la même période. Un séminaire régional de prévention contre ce phénomène a été organisé, la semaine dernière, par la DSP au profit du personnel paramédical des wilayas de Biskra, Batna, Khenchela, El Oued, M'sila et Djelfa, à l'école paramédicale de Biskra. L'objectif de ce regroupement est « le renforcement des capacités d'intervention et l'amélioration de la prise en charge des victimes », ont fait savoir les organisateurs. Selon les chiffres de la DSP, le plus grand nombre des piqûres de scorpion a été enregistré, en juillet et août 2014. « C'est la période des grandes chaleurs qui favorise la prolifération du scorpion », a-t-on expliqué. Les campagnes de sensibilisation, menées par les services de la santé et la Protection civile, ont contribué au recul des décès, notamment la diminution des cas d'envenimation scorpionique. Un bilan de la DSP relève le recul du nombre de décès, passant de 23 cas en 1994 à 7 en 2014. Les piqûres de scorpion sont passées de 7.169 en 1994 à 6.219 en 2014 avec, cependant, un pic de 9.066 piqûres en 1999, alors que le plus grand nombre de décès a été constaté en 1997 avec 36 cas. Par contre, les cas de décès ont sensiblement reculé en 2009 et 2010, selon la direction de la santé de la wilaya de Biskra qui explique cette baisse par l'amélioration du cadre de vie des citoyens et l'éradication des habitations précaires, « foyer des scorpions ». De son côté, le chef du bureau de prévention et chargé de communication à la direction de la Protection civile de Biskra, le commandant Slatnia, a précisé que les risques de piqûre sont signalés dans les localités de Zribet El Oued, Ouled Djellal, Foughala, Tolga et El Haouch. Il a souligné que la stratégie de la Protection civile porte essentiellement sur la prévention et la nécessité du respect des règles d'hygiène.