Sénatoriales: Belkhadem consulte ses ministres

Le secrétariat permanent de l'instance exécutive du parti du FLN, présidée par Abdelaziz Belkhadem, s'est réuni hier, au siège du parti à Hydra. Une première réunion dans la matinée a eu lieu avec la direction du parti. La deuxième réunion qui a suivi était consacrée aux consultations avec les ministres qui seront engagés dans la campagne pour les sénatoriales que mènera prochainement le parti. «nous avons recueilli les propositions qui seront contenues dans une directive qui sera transmise aux structures de base afin de coordonner les actions sur le terrain», nous a déclaré le chargé de la communication Said Bouhadja, entre deux réunions. «Il était prévu, nous dit-il, de donner le coup d'envoi des primaires, mais cette décision a été reportée pour mercredi prochain», «nous avons eu quelque retard à cause des engagements du secrétaire général du parti et aussi parce que nous sommes en train de préparer les festivités du 1er Novembre». Concernant le lancement de la campagne pour les primaires, notre interlocuteur nous a indiqué que «d'ici une semaine tout sera fin prêt». «Belkhadem, a-t-il ajouté, nous a instruit d'encourager les femmes à postuler et élire ceux qui représenteront le mieux notre parti. Il était prévu qu'on dégage un certain nombre de mesures auxquelles les militants doivent y souscrire et qu'il n'y ait pas de cacophonie». «Le mot d'ordre est la rigueur et la discipline», a-t-il ajouté. La réunion du secrétariat de l'instance exécutive a vu la participation des membres du secrétariat national et des responsables des commissions centrales. Selon notre interlocuteur, «Belkhadem a réitéré la volonté de son parti d'accorder un quota pour les femmes. Notre souci est de faire émerger les militantes compétentes et aptes à représenter le parti et de se conformer au programme politique du président de la République, d'où l'attention particulière accordée à la femme». S'agissant des alliances, le responsable du parti a réitéré la volonté de son parti d'aller vers des alliances avec d'autres formations politiques. «La décision revient aux responsables locaux qui ont le libre arbitre d'engager des deals avec les autres formations politiques, y compris le RCD ou le PT», nous a dit notre interlocuteur, en ajoutant que «les responsables des maouhafadhas et des kasmas sont plus à même de servir l'intérêt du parti». Les élections pour le renouvellement partiel du Sénat risquent de déboucher sur des alliances hybrides. Sur le terrain, des deals contre nature sont en train de voir le jour et des contacts ont d'ores et déjà commencé.