Ils ont été unanimes quant à la nécessité de développer la citoyenneté numérique comme levier de lutte contre le phénomène.Pour mieux diagnostiquer les causes de la violence, les formes qu'elle peut prendre dans le milieu des jeunes, et afin de tracer les stratégies à adopter pour la prévenir, l'Odej (Office des établissements de jeunes), relevant de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Sétif, a abrité dernièrement un séminaire sur la violence en milieu des jeunes, organisé en étroite collaboration avec l'association d'information et de communication en milieu juvénile et le laboratoire des applications psychologiques dans le milieu carcéral de l'université de Batna.
Une rencontre de trois jours à laquelle ont pris part des spécialistes de 30 wilayas. En effet, il a été question de débattre les meilleures façons, voire les meilleures stratégies à adopter dans ce domaine. Les spécialistes dans différents domaines et les jeunes participants représentant notamment le mouvement associatif ont été unanimes quant à la nécessité de développer la citoyenneté numérique comme levier de lutte contre le phénomène de la violence qui a pris de l'ampleur dans notre société. Réunis durant trois jours au centre de loisirs scientifiques de la cité El-Bez de Sétif, les conférenciers de Constantine, Batna et Sétif ont, lors de ce conclave portant le thème "Les stratégies permettant de mettre un terme au comportement violent", souligné le rôle de l'école dans cette dynamique de lutte contre toute violence. "La citoyenneté numérique signifie préparer les jeunes générations à s'engager positivement et de manière respectueuse devant ces espaces numériques, prendre ce qui a de meilleur et éviter les côtés négatifs, tout en respectant l'autre et ses différences, ce peut s'avérer efficace à ce propos", dira Pr Salaheddine Tighlit de l'université Sétif 2 lors de son intervention au séminaire qui a connu aussi la participation des cadres du secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Sétif.
Par ailleurs, il a tenu à préciser que le phénomène de la violence apparaît aussi sur les réseaux sociaux en prenant notamment un discours de haine, de régionalisme et de fanatisme qu'il faut bannir. L'universitaire a aussi plaidé pour un travail de proximité de la société civile à travers ses différentes composantes, tout en préconisant le suivi d'un mode de communication plus efficace que les discours moralisateurs traditionnels. Il a aussi été souligné que l'Algérie recèle une riche diversité culturelle qui doit être appréhendée comme source de fierté, non pas comme facteur de division et de régionalisme haineux sur les réseaux sociaux.
FAOUZI SENOUSSAOUI
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Posté Le : 22/02/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Faouzi SENOUSSAOUI
Source : www.liberte-algerie.com