Algérie

Séminaire régional des directeurs d'hôpitaux à Sétif



Séminaire régional des directeurs d'hôpitaux à Sétif
L'harmonisation de la gestion des établissements de santé et la rentabilisation des ressources financières pour assurer une meilleure prise en charge des malades sont les objectifs assignés par la tutelle.Le séminaire de formation continue organisé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réformes hospitalière au profit de 50 directeurs d'établissement de santé publique, à savoir les EHS, EPSP, EH, EPH et CHU de trois wilayas (Sétif, Khenchela et M'sila) a pris fin dans l'après-midi de samedi. Trois jours durant, les participants invités à l'Institut national supérieur de formation paramédicale de Sétif ont eu droit à une formation de mise à niveau dans le domaine de la gestion administrative. "Parmi les objectifs tracés par la tutelle, l'harmonisation de la gestion des établissements de santé publique, et du coup la rentabilisation des ressources financières déployées par l'Etat afin de mieux prendre en charge les malades et améliorer la qualité des soins", nous dira le directeur de l'institut, M. Bouchemal. Les encadreurs, des professeurs universitaires, ont concocté un riche programme qui comporte six principaux axes, à savoir le système d'information hospitalier (réseau informatique), le management des services publics de santé, la gestion des ressources humaines, notamment la formation des différents intervenants dans l'établissement de santé publique, la gestion financière et comptable. Les organisateurs ont aussi introduit une nouveauté dans le programme du ministère en proposant aux participants en séance d'interactivité une rencontre avec un responsable de l'inspection de la Fonction publique de Constantine. De son côté, le Pr Brahmia, spécialisé dans l'économie de santé, a indiqué à Liberté que l'Algérie consacre pas moins de 4% de son produit intérieur brut au secteur de la santé. "Le budget alloué au secteur de la santé publique est conséquent. Les instances de l'ONU l'attestent car nous sommes bien classés parmi beaucoup de pays, cependant tout le monde se plaint de la qualité des soins chez nous. Nous pouvons dire que nous manquons d'efficacité et non de ressources financières", estime l'encadreur qui voit que ce cycle de formation permettra d'améliorer les choses.F. SNomAdresse email




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