Séminaire national sur le nouveau réalisme dans le cinéma algérien

La salle de conférence de la Faculté des sciences sociales et humaines relevant de l'université Larbi Ben M'hidi d'Oum El- Bouaghi a abrité mardi dernier, un séminaire national sur le nouveau réalisme dans le cinéma algérien.Cette conférence à laquelle ont pris part des conférenciers d'universités du pays venant de Sétif, Constantine, Batna, Alger, Oran, Biskra, Sidi Bel- Abbès et Khenchela ainsi que des étudiants en majorité des doctorants, avait pour objectif principal l'enrichissement du débat scientifique pour casser le tabous afin d'arriver à libérer le cinéma algérien est à mettre l'expression du nouveau concept dans le paysage médiatique et culturel. Durant ce séminaire, plusieurs thèmes se rapportant au 7ème art ont été développés par les intervenants. Nous citerons l'histoire et l'identité dans le cinéma algérien, la réalité de la production du cinéma algérien, la dimension et l'approche historique, création et développement du cinéma algérien, la révolution algérienne dans le cinéma, naissance du cinéma algérien, la femme dans le cinéma algérien entre le passé et l'actuel, chronologie du développement du cinéma algérien, le discours cinémathèque entre la réalité et l'idéologie, la vie sociale dans le cinéma, le nouveau réalisme dans le cinéma international, le statut de l'identité algérienne dans le cinéma de l'immigration etc... D'après la première intervenante S.Guettaf de l'université d'Oum El Bouaghi qui a traité le thème ayant trait sur le réalisme de l'approche historique «tripartite, lieu, temps et personnalité dans le cinéma révolutionnaire algérien», a indiqué que 200 sociétés de production recourent au ministère de la Culture pour solliciter de l'argent afin de réaliser les films algériens. Aussi, elle a évoqué l'absence des investisseurs dans le domaine de la production des films tout en citant que le meilleur taux de production a été réalisé entre les années 1970 à 1980 avec 23 films algériens. A signaler que cette rencontre riche en contenu a été suivie d'un débat général ce qui a permis à l'assistance notamment les étudiants de mieux s'informer sur la situation actuelle du 7ème art en Algérie. En somme, c'est une journée amplement réussie disent les participants.