Algérie

Séminaire national sur «la microbiologie au c'ur de l'actualité»



Séminaire national sur «la microbiologie au c'ur de l'actualité»
Les 21es journées nationales de biologie, placées sous le signe «l'ouverture et l'échange», ont pour vocation de faire connaître les avancées scientifiques de la recherche en microbiologie sous tous ses aspects pour prévenir et traiter les maladies, ont levé le voile sur une situation alarmante qui se développe.L'université Tahri-Mohamed de la wilaya de Béchar n'a pas daigné offrir cette opportunité de tester son pouls vis-à-vis d'une théorie aussi bruyante qu'alarmante présentée par d'éminents professeurs et docteurs d'université de tout le territoire national. La 21e édition des journées nationales de biologie, placée sous le signe «l'ouverture et l'échange ont pour vocation de faire connaître les avancées scientifiques de la recherche en microbiologie sous tous ses aspects pour le service d'une finalité commune de prévenir et traiter les maladies», a levé le voile sur une situation alarmante qui se développe en toute discrétion. Le professeur Boujemaâ de l'université de Tlemcen, dans une intervention, autant dénonciatrice qu'académique, a rappelé que de nombreuses personnes tombent malades chaque jour pendant que d'autres meurent de maladies d'origine alimentaire, soulignant qu'elles ne sont pas une fatalité et peuvent désormais être évitées avec un minimum de volonté et une implication politique. Dans un rapport du mois de février 2015 relatif aux toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) enregistrées en Algérie durant l'année 2014, la direction du contrôle de qualité du ministère du commerce a certaines actions à engager en vue de réduire les TIAC. Ces recommandations peuvent être résumées dans le renforcement du contrôle au niveau des restaurants et des fast-foods, sensibilisation des consommateurs sur les risques alimentaires, l'organisation des caravanes pour la prévention des intoxications alimentaires, la surveillance des espaces de restauration collective et enfin la lutte contre le marché informel. De toutes ces recommandations, le constat tiré par la Pr Boudjemaâ, aucune ne parle de relever le niveau de qualification de ceux qui sont en charge de manipuler les aliments. Un secret de pPolichinelle. Pas la peine de réitérer que le pain, le lait, les boissons gazeuses, même la viande sont vendus à ciel ouvert à supporter les effets et méfaits de tout un cocktail de microbes. Le professeur dresse un travail de fond dans une recherche subtile. Il énumère les problèmes, met en évidence les responsabilités, notamment celle de l'autorité, rapporte des solutions, notamment de formation et suggère même l'instauration d'une carte de qualification de manipulation d'aliments comme moyen de lutte contre les TIAC en Algérie. Le séminaire, organisé en partenariat avec la société algérienne de microbiologie tenu les 8 et 9 novembre, était très instructif et une occasion de tirer la sonnette d'alarme. L'analyse du Pr Azziz Touati de l'université de Bejaïa sur la résistance émergente des bactéries aux antibiotiques peut devenir aussi cruelle et alarmante que le cholera et la pire des maladies. Selon ses recherches, si aucune solution n'est apportée, d'ici 2050, et vu la métamorphose des bactéries en relation avec les différents traitements médicaux, le taux de mortalité peut dépasser tout entendement. Les interventions des autres étaient toutes fructifiantes et d'une importance capitale. Le sujet avait un contenu d'actualité qui a provoqué un chaud débat par l'assistance. Le sujet, du moment qu'il concernait la santé fut largement exploité. L'on a parlé du danger que court l'écosystème. La résistance aux antibiotiques ne concerne pas seulement l'homme et la végétation, mais aussi les animaux de compagnie et les animaux sauvages. Ce vaste réservoir, ajoute le Pr Touati, est une préoccupation potentielle du moment qu'il peut servir d'un pool de bactéries multirésistantes aux antibiotiques. L'intervention du Pr Benali Mohamed de l'université de Sidi Bel-Abbès était plus technique mais d'un apport bénéfique. Il a brossé son travail de recherche avec une grande spécificité au tour du sujet «effet stimulateur de la coloquinte sur la croissance, l'acidification et la viabilité des starters cultivés dans le lait». La journée fut ouverte par le président de la SAM, Dilmi Bouras Aek de l'université de Chlef, du vice-président l'éminent Pr Reazi Ali de l'université de Mostaganem, respectivement du directeur de l'université et du doyen de la faculté SNV de Béchar les Pr Abbassi Boudjemaâ et Ahmed Makhloufi. L'initiative était pour évaluer au cours de cet événement scientifique, les résultats dans le domaine de la biologie qui se sont avérés révélateurs et n'ont besoin que d'une ouïe attentive pour mettre en ?uvre une révolution scientifique révélatrice d'un avenir meilleur.




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