Séminaire d'évaluation de l'enseignement secondaire de la période post-réformes en juillet 2015

Un séminaire national consacré à l'évaluation de l'enseignement secondaire après l'application des réformes aura lieu en juillet prochain, a annoncé, dimanche à Aïn Defla, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit.Mme Benghebrit, qui animait un point de presse au terme d'une visite de travail dans la wilaya, a indiqué que «ce qui a été fait l'année dernière pour le cycle primaire sera fait en juillet prochain pour le cycle secondaire dans le but de relever les carences auxquelles il y a lieu d'apporter les correctifs nécessaires». La ministre a précisé que les préparatifs de ce séminaire débuteront quelque temps après la reprise des cours du deuxième trimestre de la saison scolaire actuelle en vue de rassembler toutes les données inhérentes à son objet ainsi que les problématiques qui y seront débattues. S'exprimant sur la fiche de synthèse réservée aux élèves de terminale ayant décroché le baccalauréat, la ministre a indiqué qu'il y aura recours à cette dernière uniquement pour les élèves qui auront obtenu une moyenne inférieure à celle obtenue au cours de l'année scolaire. «Le recours à la fiche de synthèse ne se fera que s'il est en faveur de l'élève et dans son intérêt», a-t-elle déclaré, signalant que le recours à la fiche de synthèse incitera les élèves à assister à la totalité des cours qui leurs sont dispensés et non pas quitter le lycée dès le début du troisième trimestre. Au cours de sa visite, Mme Benghebrit a procédé à l'inauguration de quatre lycées d'une capacité de 800 places chacun respectivement dans les communes de Hocienia, Djendel, Djemaâ Ouled Cheikh et Bourached. Au technicum du chef-lieu de wilaya, la ministre s'est enquise du taux d'avancement des travaux de réhabilitation du siège réservé à la médecine du travail. Dans la commune de Rouina, Mme Benghebrit a inspecté un projet de réalisation d'un lycée de 800 places de même qu'elle a procédé à l'inauguration de la demi-pension au CEM Zenini-Belkacem, avant de se rendre dans la commune de Tiberkanine où elle a visité un projet de réalisation d'un lycée. «Il faut en finir avec les établissements en préfabriqué» Mme Benghebrit a affirmé, avant-hier à Chlef, que l'opération de la reconstruction en dur des établissements scolaires en préfabriqué doit être achevée définitivement. La ministre s'est rendue en début de soirée au siège de la wilaya de Chlef, dans le cadre d'une visite d'inspection et de travail, en provenance de la wilaya d'Aïn Defla. Mohammed Benyahia, directeur de l'éducation de Chlef, a présenté à la ministre un exposé résumant la situation du secteur dans la wilaya. Le directeur a attiré des établissements en l'attention de la ministre sur les contraintes rencontrées lors du remplacement des établissements en préfabriqué. Pour le palier secondaire, le remplacement a été achevé et a atteint le taux de 100%, soit 12 lycées ont été remplacés et ce, depuis 2005. Pour le primaire et le secondaire, le taux d'avancement de l'opération est à 97%. Rappelons que les établissements en question représentent le tiers de l'ensemble des équipements de l'éducation nationale dans la willaya. Certes, l'opération est presque achevée, mais les classes et les groupes pédagogiques sont surchargés, constate le directeur de l'éducation. Selon M. Benyahia, le problème est dû à la capacité d'accueil des nouveaux établissements réalisés qui demeure insuffisante quant au nombre des écoliers. «Des anciens lycées comptant 30 salles, voire plus, ont été remplacés par de nouveaux lycées dont la capacité n'excède pas à 21 salles», explique le directeur. A son tour, la ministre a instruit immédiatement le directeur central des équipements, M. Khoudja, afin de trouver une issue concluante à ce problème qui perdure depuis des années. «Remplacer un établissement, c'est le reconstruire en conservant la même capacité d'accueil, sinon cela ne servira à rien», conclut la ministre. Il faut savoir que ces établissements en préfabriqué dont la durée de vie a été fixée à dix ans maximum ont continué, tout de même, à recevoir les élèves pendant plus de 30 ans.