SÉMINAIRE ALGÉRO-BELGE SUR LE CONCEPT DE LA QUALITÉ

1500 universitaires seront recrutés dans le commerce
En 2007, les importations algériennes de Belgique ont augmenté de 36% par rapport à 2006. La qualité, maître-mot, a meublé une rencontre-séminaire sur le «concept de la qualité», organisé conjointement, hier, par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) en son siège et la section économique et commerciale de l’ambassade du Royaume de Belgique à Alger (Bruxelles export/Awex).Ce concept a été décliné sous toutes ses formes par les consul-tants belges. Ils sont venus nom-breux exposer cette thématique aux représentants de PME algériennes en mal de mise à niveau. Il s’agit, à travers cette rencontre, de «faire bénéficier les entreprises algériennes de l’expérience belge dans le domaine de la certification et de mise à niveau», a déclaré, à L’Expression Mme Kathlijn Fruithof, attachée économique et commerciale de l’ambassade du Royaume de Belgique. Pour elle, le concept de la qualité est important.Ce séminaire se propose donc, a souligné Mme Fruithof, de «sensibiliser et répondre à une demande pressante des PME algériennes. Celles-ci veulent se mettre à jour sur les nouvelles techniques de management, de production et de commercialisation, en répondant aux besoins croissants du consommateur qui devient de plus en plus exigeant quant aux normes et à la qualité.»Intervenant lors des travaux, elle a cité quelques chiffres sur les échanges belgo-algériens. Ainsi, en 2007, les importations algériennes ont augmenté de 36% pour atteindre 759 millions d’euros alors que les exportations algériennes vers la Belgique ont grimpé à 1,38 milliard d’euros dont 98% composés d’hydrocarbures. Cette rencontre s’est voulu une séance de vulgarisation et de formation des PME algériennes sur le concept de la qualité, des méthodologies pour atteindre les objectifs de performance économique dans un milieu environnemental matériel de machines, de matières premières, de ressources humaines...Cet aspect exige, selon des intervenants, le recrutement d’une main-d’oeuvre qualifiée comme il nécessite une maîtrise optimale de tous ses ingrédients de réussite. «C’est une démarche qui se base sur la notion de planification des objectifs, le contrôle de la main-d’oeuvre et la correction des travers des gestionnaires», ont fait observer ces mêmes intervenants.Un consultant a développé l’idée de «la qualité normalisée dans l’industrie» alors que Saâdane Kadri, directeur des relations internationales au sein de la Caci, a estimé que la primauté de la compétitivité dans le concept de la qualité s’impose d’elle-même. Elle doit se situer en adéquation par rapport aux attentes et aux besoins du consommateur. Pour cela, il faut multiplier les notions d’audits, les analyses, les conseils...Il a été, par ailleurs, conseillé de choisir un partenaire qui a les mêmes objectifs et méthodes d’action et un budget adéquat pour élaborer des indicateurs fiables. Il a aussi été relevé que 1500 universitaires doivent être recrutés pour revaloriser les effectifs au niveau du secteur du commerce, alors qu’un centre de perfectionnement doit bientôt voir le jour à la nouvelle ville de Sidi Abdallah.