La réalisation du satellite de télédétection «ALSAT-II» commencera au début de l’année prochaine. Le directeur de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), M. Azzedine Oussedik, qui a fait cette annonce hier à l’ouverture des travaux de la semaine spatiale, a précisé que le premier satellite ALSAT-I a beaucoup servi puisqu’il a permis de collecter des images et des données notamment dans les secteurs des télécommunications et de la météorologie.
 2006, ce sera aussi l’année au cours de laquelle une unité de développement de petits satellites sera promue. Ce sont là des projets qui relèvent de l’exécution d’un programme spatial national en cours d’élaboration, dont l’objectif est de «mettre les technologies spatiales au service du développement durable pour les 15 années à venir (2006-2020)».
 L’élaboration de ce programme se fait en association avec l’ensemble des secteurs utilisateurs dans le but de renforcer des domaines stratégiques tels que la téléphonie, l’Internet, la télé-médecine, la télé-enseignement, la télé-épidiomologie ainsi que la météorologie, a-t-il précisé. Il y a aussi les paramètres liés au développement dans les domaines des ressources en eau, de la protection de l’environnement, de la prévention et de gestion des risques naturels et de la télécommunication.
 Les travaux de la semaine spatiale seront, à cet effet, l’occasion d’établir un bilan de ce qui a été entrepris depuis le lancement du satellite ALSAT-I, le 28 novembre 2002.
 Le premier responsable d’ASAL a révélé que des photos prises par le satellite algérien ALSAT-I ont servi, par exemple, dans la gestion de catastrophes naturelles survenues aussi bien en Algérie qu’ailleurs, à l’étranger, notamment dans la gestion du tremblement de terre du 23 novembre 2003 en Algérie et dans la lutte contre l’invasion acridienne. Les images ont été aussi utilisées dans la gestion du tsunami et des incendies qui ont ravagé les forêts françaises en 2004. Plus de 1.000 photos ont été prises par ALSAT-I au profit de secteurs tels que l’aménagement du territoire, les télécommunications, l’agriculture et les ressources en eau...
 Avant l’avènement d’ALSAT-I, l’Algérie acquérait ce genre d’images à coup de devises.
 Le directeur d’ASAL expliquera que la coopération avec la Grande-Bretagne a permis aux scientifiques algériens d’acquérir la technologie. «ce fut un bel exemple de transfert technologique», a-t-il dit en assurant que ce partenariat se poursuivra dans le cadre du deuxième satellite.
Posté Le : 06/12/2005
Posté par : hichem
Ecrit par : Omar Sadki
Source : www.quotidien-oran.com