Accompagné de M. Nettour, directeur de la Culture de la wilaya, M. A. Brihi, commissaire du festival de la culture constantinoise qui sera organisé à Annaba, du 28 juillet au 1er août prochains a, au cours d'un point de presse tenu hier matin, au cabinet du wali, donné des détails sur l'organisation de ce festival institué pour remplacer les semaines culturelles et parler de ses objectifs.
M. Brihi commença par tracer le cadre général de ce genre de manifestations culturelles en se référant à la décision ministérielle du 22 avril 2OO8, instituant des festivals culturels locaux pour les arts et la culture populaires dans chaque wilaya. Ceci fait, M. Brihi annonça que, dans ce cadre, la wilaya de Constantine aura un programme d'échange avec cinq wilayate que sont: Jijel, Ghardaïa, Médéa, Tlemcen et Annaba, à charge pour la «ville des rochers» d'accueillir, à des dates qui seront convenues entre les deux parties, la délégation de chacune de ces wilayate pour l'organisation de festivals destinés à faire connaître la richesse de leur culture à la population constantinoise.
Pour le début de ce programme, ce seront donc les citoyens de la ville de Annaba et de sa région, les milliers d'estivants venus des autres régions du pays, qui auront l'opportunité de découvrir (ou redécouvrir) la culture constantinoise, quoique les deux villes ont beaucoup de traditions communes et des genres qu'ils possèdent en partage, le malouf par exemple pour ne citer que celui-là.
A ce propos, le commissaire du festival dira que tous les genres se trouvant sur la place de Constantine seront représentés à ce festival qui, outre les soirées musicales du malouf, aura à son programme aussi bien des chants liturgiques du genre Aïssaoua que du... jazz!
Ce dernier genre aura une place de choix dans le programme et animera le spectacle qui sera organisé, en plein air, sur le Cours de la Révolution. Le programme est complété par des expositions sur les arts traditionnels, les traditions tout court et la vie quotidienne des Constantinois, sur les chantres du malouf et leurs instruments de musique qui ont traversé tout le siècle dernier, etc.
Prévu le 28 Juillet, le coup d'envoi du festival se fera au son du «bendir» et des chants liturgiques par la troupe des Aïssaoua, sous la conduite du chanteur Zineddine Bouchaâla.
L'ouverture officielle est prévue, à 17h, au palais de la Culture Mohamed Boudiaf de Annaba. On annonce que la clôture se fera en apothéose par ce concert de jazz sur le Cours de la Révolution et le concert qui sera donné par Salim Fergani.
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Posté Le : 27/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com