Semaine culturelle de Laghouat : « Baroud Laghouati » inaugure les festivités
L'ouverture de la semaine culturelle de la wilaya de Laghouat, dimanche en début de soirée devant la salle « El-Feth », a retenu l'attention du public oranais, attiré par la représentation de la troupe folklorique « Baroud Laghouati » dont les éléments, vêtus d'habits traditionnels de couleur jaune, ont dansé au rythme des tambours et des salves d'honneur, avant l'inauguration de cet évènement programmé par le Commissariat du festival des arts et de la culture. L'agréable surprise des invités, responsables du PACO, du musée national Ahmed Zabana, de la division et de l'office communaux de la culture et des visiteurs a été la riche exposition organisée au centre Ibn Mahrez El-Ouahrani, situé à proximité de l'ex-salle de cinéma « Pigalle ». Ce fut l'occasion pour le commissaire du festival de la wilaya de Laghouat de faire les présentations de cette vaste région steppique, éloignée de 400 km au sud de la capitale et dont le territoire est localisé entre les monts de l'Atlas et les Hauts Plateaux sahariens. Elle est entourée par les wilayas de Tiaret, El-Bayadh, Djelfa et Ghardaïa. Laghouat est connue pour son riche passé historique et ses potentialités touristiques peu connues du large public, sachant qu'elle dispose de treize ksour abritant des stations datant de l'ère préhistorique. Pour rappel, la station de Sfissa a été retenue par l'UNICEF pour sa gravure rupestre représentant un éléphanteau, protégé par sa mère, étant menacé par un lion. Cette représentation a symbolisé en 1987 la célébration, par cette institution onusienne, l'année mondiale de l'enfance.D'autres gravures rupestres conservées dans les grottes de Brida et de Tazina ainsi que des outils de l'âge de pierre utilisés par les hommes de ces zones qui étaient de vastes savanes, ont été présentés aux visiteurs qui ont apprécié les habits traditionnels, notamment le voile (Haïk M'rama), les superbes tapis berbères, de Djebel Amor et de Aïn Madhi. Des reproductions de lettres manuscrites de Cheikh Bouamama datant de 1882 sont également exposées aux côtés des tableaux réalisés avec la nouvelle technique du sablage de l'artiste peintre Tahar Djedid. Cette première journée festive s'est poursuivie à la salle « El Feth » où les chanteurs Amrane et Touati ont émerveillé l'assistance qui a découvert le style riche en sonorité propre à cette région saharienne. Les troupes se déplaceront, les jours suivants, dans la station balnéaire des Andalouses pour se produire devant les estivants, nombreux en cette période estivale. Cette décision a été prise pour des raisons d'efficacité, selon le directeur du Palais des Arts et de la Culture Zeddour-Brahim Belkacem, fermé pour travaux de réaménagement jusqu'en 2010.
Posté Le : 04/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdallah Bendenia
Source : www.elwatan.com