Algérie

Semaine culturelle de Khenchla


«La maison de Kaddour» s’ouvre aux Bélabésiens La semaine culturelle de khenchla va bon train sur les bords de la Mekerra déjà avec une cérémonie très «folk» quand on sait ce que contient de trésors artistique cette région antique où d’entrée de jeu c’est l’art théâtrale qui a retenu notre attention avec notamment la présentation de la pièce «La maison de kaddour» écrite et réalisée par Tarek Achba à travers les péripéties d’un père de famille veuf qui décide de se remarier mais se trouve confronter à ses trois enfants qui vont en l’espace d’un spectacle tenter chacun de lui proposer une épouse chacun selon ses convictions. Basée sur le comique et le burlesque , on peut dire que cette œuvre aura plu et surtout la troupe a bien fait fonctionner ce rire qu’on ami exiprimer chez nous dans une comédie de meurs . Très ovationné par un public peu nombreux, les comédiens ont été à l’aise en l’occurrence l’auteur lui-même interprétant Kaddour , Nasmeddine Chkila , Chaib Karoun , Zineb Ahmadou , Med Ahmadou dans un jeu franchement plaisant démontrant la fraîcheur de jeunes aimant la scène. Peu avant ce spectacle , une conférence a eu lieu autour de « l’anthropologie dans les arts « où l’on a pu suivre des pistes de réflexion sur le rapport entre la relation que peut avoir l’être humain et ses facultés artistiques , sa vocation et le milieu dans le quel il évolue . Débat intéressant pour une époque du ressourcement. A la maison de culture , les visiteurs bélabésiens s’en donnent à de joie et découvre les mille merveilles d’une région fier de ses montagnes et de ses airs de hauteur à l’image de la fameuse chanson culte « ya hadda « célébré par le chantre des chanteurs chaoui Aissa djermouni et qui restera dans notre patrimoine parmi les plus légendaires .A l’approche du mois de ramadhan , l’odeur plane dans la salle d’exposition ave « les mgharefs en bois , « les gassâates « , les « mets du bled « et l’on est enivré par le décor typique planté pour nous signifie toute l’étendu de vies aujourd’hui disparues mais qui demeurent ombres gardiennes de la tradition .Il y a lieu de noter que la berbérité à travers ce voyage brille vraiment et démontre s’il en qu’il est que l’information d’un tel évènement aurait dû être plus travaillé , plus amplifié pour qu’une grande majorité de la population soient mise au courant , encore une déficience à corriger . Mais cela n’empêche pas que l’organisation est bien maîtriser et que chacun y met du sien . L’art chaoui vit en hospitalité au pays Mestpha ben Brahim et la fête continue. Ahmed mehaoudi
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