Semaine culturelle d’Oran à Mila

Avec les seuls moyens de la Maison de la Culture Après le périple qui devait la conduire successivement dans les wilayas de Djelfa, El-Bayadh, Bechar et Relizane, la caravane culturelle de la Maison de la Culture Zeddour Brahim, s’apprête à effectuer son ultime voyage de l’année au nord-ouest du pays, précisément dans la wilaya de Mila, où doit se dérouler la semaine culturelle d’Oran du lundi 29 décembre 2008 au vendredi 3 janvier 2009. Ce déplacement devra ainsi clôturer la série des cinq semaines culturelles prescrites dans le sillage de la grande manifestation d’Alger, capitale de la Culture arabe 2007, par le ministère de la Culture, à toutes les directions de wilaya de la Culture du territoire national, pour développer les échanges culturels inter-wilayas. Cette semaine culturelle sera l’occasion pour la délégation oranaise de découvrir une wilaya, certes enclavée, mais qui abrite les plus grandes réserves hydriques du pays (barrage de Bou Haroun) et d’importantes richesses archéologiques (site de Djemila) et pour le public mili d’avoir un aperçu des riches potentialités culturelles et artistiques qu’abrite la ville de Sidi El-Houari, à travers le programme élaboré à cette occasion. Ce programme se traduit par un large éventail d’activités reflétant la richesse du patrimoine culturel oranais, qui sera mis en exergue à la faveur de la participation de groupes folkloriques et ballet, l’organisation d’expositions d’art culinaire, d’habits traditionnels et d’arts plastiques, de soirées poétiques, de représentations théâtrales, une conférence sur l’histoire de la ville d’Oran et des soirées musicales. Une rapide lecture du programme suffit à indiquer que la Maison de la Culture Zeddour Brahim, pour honorer ce dernier rendez-vous culturel de l’année, a décidé de compter sur ses propres ressources artistiques en ne sollicitant pas d’éléments étrangers à l’institution. Les manifestations de la semaine culturelle d’Oran à Mila se dérouleront vraisemblablement dans la Maison de la Culture de la ville hôte, qui est une des plus belles du genre dans le pays et qui a eu le privilège d’accueillir successivement, en 2006 et 2007, les deux premières éditions du Festival international Aïssaoua. G. Morad