Algérie

Selon une étude de la Cnuced : Les IDE ont chuté de 39% en 2009



Les investissements directs à l'étranger ont chuté de 39% en 2009 par rapport à 2008, selon une étude de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) publiée mardi, qui prévoit une « reprise timide » en 2010. Les investissements directs à l'étranger (IDE), qui comprennent notamment les fusions-acquisitions et les capitaux circulant sur les marchés et entre filiales d'entreprises, ont atteint 1000 milliards de dollars (697 milliards d'euros) en 2009 contre 1700 milliards de dollars (1186 milliards d'euros) en 2008, selon les calculs de la Cnuced, repris hier par l'AFP. « Les indicateurs du quatrième trimestre 2009 n'ont pas montré de signe de reprise », a souligné la Cnuced, rappelant notamment que les fusions-acquisitions à l'étranger avaient été très affectées en fin d'année alors qu'elles avaient résisté lors des trois premiers trimestres 2009. Sur l'année 2009, elles sont en baisse de 66% par rapport à 2008, précise la Cnuced, qui estime qu'il est « toutefois probable qu'une reprise timide des flux aura lieu en 2010, lorsque les conditions d'investissement s'amélioreront dans de nombreux pays ».Les IDE devraient atteindre 1200 à 1400 milliards de dollars en 2010 et 1500 à 1800 milliards de dollars en 2011, a précisé le directeur de la division investissements et entreprises de la Cnuced, James Zhan, lors d'une conférence de presse à Genève. Ils avaient atteint un « niveau record » de 1900 milliards de dollars en 2007, a-t-il rappelé, et chuté de 14% en raison de la crise en 2008. En 2009, « le déclin des investissement directs à l'étranger a été général », affectant les économies développées, en développement et de transition, a ajouté M. Zhan. L'étude explique notamment que les entreprises ont vu dès 2008 leurs bénéfices fondre, certaines enregistrant de lourdes pertes.Par conséquent, « les bénéfices réinvestis, qui sont normalement une composante relativement stable (des investissements à l'étranger) ont été comprimés ». Les prêts entre filiales d'entreprises multinationales ont également été influencés par la crise, qui a rendu difficile l'accès aux capitaux, de même que les prises de participations et achats d'actions dont la chute « illustre les capacités amoindries des multinationales d'investir, notamment à l'étranger ». Les Etats-Unis, la Chine, la France, la Russie, la France et les Pays-Bas sont, dans cet ordre, les premiers bénéficiaires des investissements à l'étranger, a précisé M. Zhan, soulignant que la Chine avait bondi de la sixième à la deuxième place mondiale entre 2008 et 2009. « Après une chute importante en 2008, les IDE dans les pays développés ont poursuivi leur déclin spectaculaire en 2009, perdant 41% », les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France étant les plus touchés, a-t-il indiqué.Après six années de hausse, les IDE dans les pays en développement ont connu une baisse de 35% en 2009. Ils sont en baisse de 39% dans les économies en transition du sud-est de l'Europe et du Commonwealth par rapport à 2008.


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