Algérie

Selon un expert: «4.000 soldats marocains combattent aux côtés d'Israël»



«La déclaration finale du sommet de la Ligue arabe à Bahreïn n'est pas à la hauteur des attentes de la rue arabe ni au diapason du vaillant combat de la résistance palestinienne», a estimé, hier dimanche, l'analyste et expert en droit international Ismail Khalfallah dans une déclaration à «Radio Algérie internationale».

« La résistance palestinienne adresse au monde entier les plus belles images d'un peuple debout et héroïque dans son combat contre l'occupant sioniste», a encore estimé l'expert algérien, ajoutant que le sommet arabe de Bahreïn «a clairement mis en évidence ceux qui soutiennent la cause palestinienne et les autres qui prennent ouvertement partie en faveur de l'entité sioniste».

Pour le Dr Ismail Khalfallah, «tout le monde connait que les pays arabes normalisateurs entretiennent des relations économiques et sécuritaires ou ce qui est appelé 'alliance de défense' avec Israël, ce qui permet à ce dernier de bénéficier du soutien direct de ces pays dans les terres palestiniennes occupées». Pour étayer ses propos, l'analyste politique a cité des aides matérielles et de troupes militaires mercenaires comme c'est le cas pour le Maroc qui a envoyé pas moins de 4.000 soldats qui combattent aujourd'hui aux côtés de l'armée israélienne, ce qui constitue le summum de la honte et un crime abject de haute trahison à l'égard d'un peuple qui continue à verser son sang pour le recouvrement de ses terres spoliées», a-t-il dénoncé. «Il est clair pour le tout le monde aujourd'hui que le Makhzen marocain est devenu un instrument aux mains de l'entité sioniste, sans parler de l'attitude hypocrite de certains pays arabes qui prétendent soutenir la cause palestinienne alors qu'ils font exactement le contraire», a encore indiqué l'invité de «Radio Algérie internationale». Et d'ajouter : «les pays arabes qui tardent ou refusent à renoncer ou même geler leurs relations politiques et commerciales avec Israël, est une autre preuve de la honte et de l'humiliation qui couvrent ces mêmes pays».

Pour l'expert en droit international, l'Algérie subit aujourd'hui des entraves dans ses agissements que ce soit au niveau du Conseil de sécurité ou au niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, et même au niveau des organisations régionales et internationales, «ce qui corrobore notre conviction que certaines parties arabes ne voient pas d'un bon Å“il les efforts inlassables de l'Algérie au service de la défense de la cause palestinienne», a-t-il conclu.




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