Le problème de l'arraisonnement par l'armée iranienne du pétrolier Stena Impero dans le détroit d'Ormuz doit être examiné par un tribunal iranien, tel est le souhait qu'a formulé le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue britannique, Jeremy Hunt.
Le pétrolier britannique Stena Impero arraisonné par les Gardiens de la révolution islamique doit faire l'objet d'une procédure judiciaire car il a violé la réglementation maritime, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, cité par la chaîne Telegram officielle du gouvernement iranien.
"Lors d'un entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, M.Zarif a rappelé qu'à la différence du Royaume-Uni qui a illégalement saisi un pétrolier iranien, l'Iran a pris des mesures [arraisonner le pétrolier Stena Impero, ndlr] suite à une demande de l'Organisation iranienne des ports et de la navigation après que le pétrolier britannique a violé les règles. Cette affaire doit passer par la voie juridique", est-il rapporté.
D'après le communiqué, les deux ministres ont souligné l'importance de rechercher des solutions juridiques et des méthodes permettant d'éviter l'escalade des tensions.
Selon SkyNews Arabia, M.Zarif a précisé que le procès devait se dérouler sur le sol iranien.
L'Arabie saoudite aurait relâché un pétrolier iranien
Les autorités saoudiennes ont relâché le pétrolier iranien Happiness I qui ne pouvait pas quitter le port de Djeddah depuis fin avril en raison de litiges financiers, d'après l'agence de presse iranienne Mehr.
L'Arabie saoudite a permis au pétrolier iranien Happiness I et à son équipage de quitter le port de Djeddah où il était arrivé le 30 avril en raison d'une panne de moteur, a annoncé ce samedi 20 juillet l'agence de presse iranienne Mehr, se référant aux déclarations de la National Iranian Tanker Company (NITC).
Le pétrolier rentrera en Iran sous l'escorte de deux vedettes iraniennes envoyées à cette fin à Djeddah en juin, et qui ont elles aussi reçu l'autorisation de partir, précise Mehr.
Selon NITC, les autorités saoudiennes se sont longtemps opposées au départ du pétrolier et de son équipage, qui comprend 24 Iraniens et deux Bangladais, en raison de problèmes financiers non réglés.
La société iranienne affirme pour sa part avoir pris en charge les frais de réparation et d'entretien du navire demandés par les autorités saoudiennes, précise Mehr. Début juillet, l'agence avait annoncé que l'Arabie saoudite, qui avait reçu plus de 10 millions de dollars pour les travaux de réparation, "soit 7 à 8 fois plus que les coûts habituels", avait demandé de payer près de 200.000 dollars supplémentaires par jour pour les services de maintenance.
Le stationnement des vedettes iraniennes arrivées à Djeddah en juin a coûté environ 30.000 dollars par jour à la NITC, d'après l'agence de presse. Le pétrolier iranien Happiness I avait lancé un appel de détresse le 30 avril, signalant une "panne de moteur et une perte de contrôle" alors qu'il se trouvait à 70 km au sud de Djeddah, en mer Rouge. Selon les médias, le bateau a reçu une assistance de la part des garde-côtes saoudiens.
Les Gardiens de la Révolution disent détenir un "tanker étranger"
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé jeudi qu'ils détenaient "un tanker étranger" qui, selon eux, se livrait à de la "contrebande" de carburant dans le Golfe.
Cette annonce intervient deux semaines après l'arraisonnement d'un tanker iranien au large de Gibraltar, à l'extrême sud de l'Espagne, par la police et les douanes de ce territoire britannique, assistées d'un détachement de Royal Marines britanniques. Le site officiel des Gardiens de la Révolution, SepahNews, a annoncé qu'un navire-citerne a été arraisonné dimanche 14 juillet "au sud de l'île (iranienne) de Lark", dans le détroit d'Ormuz. Le site n'a pas précisé le nom du bateau ni son pavillon. "Ce bateau d'une capacité de 2 millions de litres et avec 12 membres d'équipage à bord avait mis le cap pour livrer du carburant de contrebande (chargé à partir) de bateaux iraniens lorsqu'il a été intercepté par la force navale des Gardiens de la Révolution", selon SepahNews. Selon SepahNews, le dossier du bateau arraisonné a été confié à la justice, qui examine actuellement l'affaire. Mardi, le ministère des Affaires étrangères iranien a annoncé que la République islamique avait porté assistance à "un pétrolier étranger qui (avait) rencontré un problème technique" dans le Golfe. Plus tôt ce jour-là, l'organisation TankerTrackers, spécialisée dans le suivi des chargements de pétrole, a indiqué qu'un pétrolier battant pavillon panaméen, le Riah, qui fait des allers-retours dans le détroit d'Ormuz pour ravitailler d'autres navires, était entré dans les eaux iraniennes le 14 juillet.
Selon TankerTrackers, le signal du système automatique d'identification du tanker s'était interrompu à ce moment-là.
La dernière position connue du Riah était dans le détroit d'Ormuz, au large de l'île de Qeshm, située à moins de 6 miles nautiques à l'ouest de Lark.
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Posté Le : 22/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com