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Selon PwC



Selon PwC
D'après les évaluations de PricewaterhouseCoopers, dans une trentaine d'années, l'économie russe sera sixième à l'échelle mondiale et première en Europe, alors que la France quittera le top-10 mondial.Le rapport World in 2050 (Le monde en 2050) rédigé par les analystes de PwC, société de comptabilité et audit, met en exergue un déplacement de la domination économique mondiale des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) vers le groupe d'économies émergentes nommé " E7 ", à savoir la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l'Indonésie et la Turquie. Ainsi, à l'horizon 2050, les Etats-Unis cèderont à l'Inde leur deuxième place mondiale en termes de PIB, tandis que la Chine restera la première économie mondiale. Le Japon passera quant à lui de la 8e à la 4e position, et l'Allemagne reculera de la 5e place à la 9e. Le Brésil et l'Indonésie grimperont à la 4e et à la 5e position respectivement. La France, qui occupe aujourd'hui la 10e place, quittera le top-10 en 2050. La Russie se situera en sixième position mondiale, mais prendra la première place en Europe en raison du recul de l'Allemagne. Dans le même temps, le PIB russe en parité de pouvoir d'achat (PPA), qui se chiffre aujourd'hui à 3 740 milliards de dollars, atteindra 4 740 mds USD d'ici 2030 et 7 130 mds USD d'ici 2050. PwC table également sur de sérieuses avancées de la part du Vietnam, qui doit passer de la 32e à la 20e position en 2050, des Philippines (19e place contre la 28e actuellement) et du Nigeria (14e contre la 22e).Un record des investissements étrangers établiL'embellie qui se profile dans les relations entre la Russie et les Etats-Unis laisse entrevoir un boom des investissements dans l'économie russe. Les investissements dans les obligations russes ont battu des records, sur fond de l'amélioration des relations russo-américaines et de la croissance des cours du pétrole, relate le Financial Times. Durant la dernière semaine de janvier, l'afflux de capitaux dans les fonds des obligations russes s'est chiffré à 140 millions de dollars. Au total, la Russie a attiré dans ses actifs près de 700 millions de dollars depuis l'élection de Donald Trump. Les indices boursiers de la Russie ont augmenté grâce à l'afflux de capitaux. Ainsi, l'indice MSCI Russia s'est accru de 19 %.depuis l'élection de Trump. Selon des économistes de la Bank of America, la " confrontation " entre la Russie et l'Occident devrait cesser au début de l'année 2018. Ces prévisions s'expliquent, primo, par le mécontentement croissant que suscitent les sanctions antirusses en Europe et, secundo, par la disposition de l'administration Trump à faire des compromis avec Moscou.L'année dernière, des journalistes étrangers notaient que les investisseurs étaient prêts à investir dans les titres russes, malgré les sanctions imposées contre la Russie. En septembre, la Russie a émis une deuxième tranche d'euro-obligations qui a suscité l'intérêt des investisseurs étrangers.Trump ramène les investisseurs étrangers, selon le Financial TimesLes positions adoptées par le nouveau président américain à l'égard de Moscou ont contribué à faire revenir les investissements étrangers en Russie, estime le Financial Times. Les déclarations de Donald Trump, qui est disposé à s'entendre avec son homologue russe Vladimir Poutine, sont perçues comme un signe de la baisse des risques géopolitiques qui pesaient sur la Russie, indique le Financial Times. Dans ce contexte, le marché russe devient plus attractif aux yeux des investisseurs étrangers après deux années marquées par un faible intérêt envers les titres et les obligations russes. Parmi d'autres facteurs qui favorisent le retour des investisseurs en Russie figurent la stabilisation des prix du pétrole, la consolidation du marché boursier russe et les signes de reprise manifestés par l'économie nationale. De nombreux fonds européens ont augmenté leurs investissements en Russie au cours des 18 derniers mois dans l'espoir de faire des bénéfices une fois que la situation se sera améliorée, souligne le journal britannique. De plus, en janvier dernier, l'agence de notation financière Moody's a tablé sur une hausse du PIB russe de 1 % au terme de l'année 2017 après deux années consécutives de déclin. Cependant, les investisseurs étrangers sont préoccupés par les risques qui entourent la Russie sur fond de crises ukrainienne et syrienne, reconnaît le Financial Times tout en rappelant qu'un groupe de sénateurs américains vient de proposer d'introduire de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou.Bien que certains spécialistes estiment que toute baisse des cours pétroliers torpillerait la croissance économique en Russie, d'autres sont persuadés que de bonnes perspectives s'ouvrent devant Moscou en raison notamment de la désignation de Rex Tillerson au poste de secrétaire d'Etat américain. Ancien P-DG du géant pétrolier ExxonMobil, ce diplomate est souvent considéré comme " un ami de Moscou ", ce qui laisse espérer la prochaine levée des sanctions antirusses.


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