Algérie

Selon M.Rachid Moussaoui : Seules les entreprises productives seront répertoriées


Selon M.Rachid Moussaoui : Seules les entreprises productives seront répertoriées
Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, M.Rachid Moussaoui, directeur général de l'Agence nationale de développement et de promotion de la PME, a indiqué que sur les 600 000 PME existantes en Algérie, certaines d'entre elles ne devraient pas être répertoriées puisqu'elles ne font pas partie du secteur productif. "Les professions libérales, comme celle d'avocat, qui ont été prises en compte dans ces statistiques, vont être mises de côté puisqu'il est question de ne répertorier que les PME qui sont dans la production ", a-t-il fait savoir. Et d'ajouter : " le chiffre connu relatif au nombre de PME en Algérie va être réduit. On va en avoir moins de 600 000. Nous sommes en train de faire tous les recoupements nécessaires pour avoir cette banque de données sur les PME productives. Cela permet d'avoir une lisibilité. Il faut avoir la bonne statistique et un bon système d'information. Nous travaillons avec les universitaires pour élaborer les bases de données. Nous sommes associés aux Programmes nationaux de recherche". M.Moussaoui, a reconnu, toutefois, que le nombre de 30 000 PME disparues en 2011, était très important. " Cette mortalité est due à plusieurs facteurs. Tous les six mois, un bulletin est dressé au niveau du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement. On dénombre 9 700 PME touchées par la mortalité depuis le début de l'année. Cela est lié notamment à des problèmes d'organisation interne, les carences du management, la faiblesse de l'utilisation des TIC. Les TIC permettent de gagner beaucoup de temps et d'argent. L'environnement pose aussi problème ", a expliqué Rachid Moussaoui. Il a estimé que les entreprises qui sont menacées de disparition peuvent se redéployer. Pour exemple, le responsable citera certaines PME qui étaient versées dans la fabrication de la céramique et qui se sont " recyclées " dans la construction à la faveur du programme d'un million de logements à réaliser. " Nous avons des centres de facilitation qui permettent de créer des entreprises. Il faut diversifier, analyser les niveaux de compétitivité, élaborer un rapport stratégique de développement et aller vers un déploiement sectoriel d'industrie ", a-t-il souligné avant d'ajouter que " beaucoup de choses peuvent être réalisées par les sous- traitants, notamment avec la branche mécanique. Nous travaillons actuellement avec la SNVI. Le programme de mise à niveau est là pour mettre les normes, les labels, la qualité et la certification. Nous allons accompagner les entrepreneurs des PME ou des TPE pour respecter tout cela, être dans les normes. Il y a une partie coaching et une partie financement. Cinq millions de dinars sont prévus pour la certification ", a-t-il fait savoir. Selon lui, le problème de l'interprétation des textes concernant la mise à niveau des entreprises est aujourd'hui dépassé. " Le dispositif réglementaire est en place. Il y a eu un retard. Ce retard a été mis à profit pour mûrir le programme et mettre en place les procédures. Nous avons des délégations régionales qui ont été installées pour être proches des entreprises. Il ne faut pas venir à chaque fois à Alger pour déposer un dossier de mise à niveau ", a-t-il conclu à ce sujet. Soulignons enfin qu'enveloppe de 386 milliards qu'une dinars sera consacrée à ce programme.


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