Selon les responsables de la santé à Oran: Le secteur va bien

Un bilan très positif sur le secteur de la santé a été fait hier lors du briefing hebdomadaire qui a réuni les membres de l'exécutif de la wilaya.

A voir le nombre de projets réalisés et réceptionnés en 2010 en matière d'infrastructures de santé et d'équipements, salles de soins, centres de santé et scanners installés au niveau des UMC, en plus des structures déjà existantes et qui ont fait l'objet de réhabilitation, la santé ne peut que bien se porter à Oran. C'est l'avis que partagent les responsables de la wilaya intervenant dans ce secteur, soutenus même par un professionnel de la santé et membre du conseil scientifique.

Mais ce bilan positif reste théorique, à voir les critiques des malades de la prise en charge au niveau des établissements hospitaliers publics et du manque de moyens et des équipements de soins. Le malade a du mal à sentir cette évolution que connaît le secteur, arguant que pour obtenir un rendez-vous pour une consultation par un spécialiste ou passer une radio ou un scanner, quand ces équipements ne sont pas en panne, il faut faire appel à des interventions ou alors le malade est carrément détourné vers les cliniques privées pour des soins payants.

 Pire encore, se plaignent certains citoyens qui se disent avoir été obligés d'acheter le fil chirurgical ou le produit anesthésiant avant d'être admis à l'hôpital. Si les responsables de la wilaya parlent de bilan très positif dans le secteur de la santé, les citoyens ne sont pas en mesure encore de ressentir cette évolution.

 En attendant que le théorique soit palpable sur le terrain, le secteur enregistre plusieurs projets en cours de réalisation, tels que l'hôpital des brûlés, dont l'étude finalisée sera présentée à la fin du mois de septembre, un pôle sanitaire qui regroupe plusieurs structures de santé, un hôpital de proximité d'une capacité de 60 lits, un nouveau centre de transfusion sanguine, un centre pour la prise en charge de la toxicomanie, prévu à la cité Akid Lotfi, une polyclinique à Bir El-Djir. Dans le programme 2010-2011, le secteur sera doté de 30 salles de soins. Dans ce cadre, le premier responsable de l'exécutif de wilaya a insisté sur l'augmentation des postes et des centres d'hémodialyse afin de soulager les malades des déplacements et des longues attentes avant d'être dialysés, comme il a insisté pour qu'une salle de soins soit ouverte dans chaque cité. A propos des équipements installés au niveau des établissements hospitaliers, le wali a évoqué le problème de l'incinérateur de l'EHU 1er Novembre, qui cause beaucoup de désagréments aux habitants. «J'insiste pour le choix d'un matériel qui réponde aux normes», a lancé le premier responsable de la wilaya.

 Commentant cette remarque, le directeur de la santé a souligné qu' «il s'agit d'un matériel de marque allemande sophistiqué qui, pour un problème de manipulation et de formation, fait que les déchets spéciaux sont tout simplement brûlés».

 Cette réunion a été aussi consacrée au secteur de la formation professionnelle, qui enregistre 7.055 stagiaires inscrits, en plus des 11.200 reconduits.