Après une semaine de grève dite «griffe de la colère», les vétérinaires n'excluent pas de radicaliser leur mouvement. Le syndicat national des vétérinaires de la fonction publique a menacé de prendre des décisions plus radicales qui ne seront pas «divulguées» dans l'immédiat ou du moins pas avant d'avoir des réponses à ses doléances. Dans un communiqué rendu public, hier, le syndicat des vétérinaires, qui a appelé à une action dite «griffe de la colère» qui consiste pour les vétérinaires d'accomplir leur mission de contrôle sans apposer leur griffe (comportant le nom du vétérinaire ainsi que son numéro) ni d'utiliser des documents avec en-tête officiel, s'est dit étonné qu'après cette action, les autorités du pays restent silencieuses sur «la complicité» des services des fraudes pour avoir fermé les yeux sur «la mise sur le marché de tonnes de denrées alimentaires» sans document officiel ni visas des vétérinaires, «exposant» ainsi, poursuit le communiqué, la santé du citoyen au danger. Le syndicat note que depuis le début de son action, il y a plus d'une semaine, des tonnes de marchandises, viandes, laits, produits pharmaceutiques sont bloquées au niveau des ports d'Alger, Oran, Annaba Skikda. Des produits sont également bloqués au niveau des postes frontaliers, ce qui atteste d'un taux de participation élevé (85 %) de la part des vétérinaires à cette action. Le syndicat, qui s'attendait à quelques interventions de la part de l'administration, a confirmé que dans quelques wilayas (M'sila, Alger, Tisemssilt, Béjaïa), l'administration s'est carrément substituée à l'autorité vétérinaire. Il s'agit de ceux-là mêmes «qui se réclament garants des lois de la République qui sabotent les actions des vétérinaires», est-il soutenu. Le communiqué insiste sur l'importance des vétérinaires et que les réformes engagées ne peuvent aboutir sans la participation des médecins vétérinaires qui endossent de grandes responsabilités dans l'application de ces programmes. Le SNVFAP souligne la nécessité pour les pouvoirs publics de restituer au médecin vétérinaire la place qu'il mérite et le mette à l'abri du besoin afin qu'il assure son rôle de «barrière sanitaire». Les médecins vétérinaires et médecins vétérinaires spécialisés revendiquent un statut particulier qui leur reconnaît ce titre. Pour eux, le statut qu'ils réclament est celui qui a été élaboré par eux et par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR). Le rétablissement de la prime vétérinaire spéciale (IVS) et des autres primes est aussi demandé par les vétérinaires qui estiment qu'ils ne peuvent vivre avec des salaires de 22.000 DA. Les vétérinaires réclament, en outre, l'ouverture de négociations avec le ministère sur le fonctionnement des services vétérinaires et leur devenir au sein du ministère.
salam alikoum;
je salu le syndicat des vétérinaire, je leur souhaite bcp de courrage et franchement dans cette situation, je dit une phrase " AUCUNE CONSCIENCE" tout le monde doit réagir, on mange de n'importe koi et le ministère ne ve pas bougé le doigt c grave , c grave , c grave
le medecin traite l'homme le vétérinaire traite l'humanité....
me kka - medecin - tizi ouzou
20/04/2008 - 1188
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Posté Le : 19/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com